24 Octobre 2009 : OL : une ancienne déception enfin au niveau ?

L’OL semble redevenir une machine à gagner. Après la perte du titre la saison passée, les dirigeants lyonnais ont mis la main à la patte pour former une équipe capable de renouer avec le succès. La direction rhodanienne n’a pas lésiné sur les moyens en investissant 70 M€ sur le marché des transferts. Et cela commence à porter ses fruits. En atteste la victoire probante obtenue sur le terrain de Liverpool. Un match référence qui peut être fondateur pour la suite de la saison.

A Anfield, un joueur a refait parler de lui, c’est César Delgado. Arrivé entre Rhône et Saône en janvier 2008, l’Argentin n’avait pas réellement trouvé sa place dans l’effectif lyonnais. Jouant tantôt à droite, à gauche ou en soutien de l’attaquant, il n’a jusque-là pas su s’imposer à un poste clairement défini. Mais petit à petit, « Chelito » semble faire son nid.

Arrivé en provenance du club mexicain de Cruz Azul, le changement de management et de système de jeu avait totalement dépaysé Delgado. C’est ce que l’international albiceleste confie dans les colonnes du journal Le Progrès : « Ici la concurrence est très forte. Beaucoup de travail physique, beaucoup de matches qui se suivent. Le corps n’assimile pas toujours tout ce travail. Au Mexique, on jouait en fin de semaine et rien de plus. Il n’y avait pas cette concurrence, et j’étais pratiquement sûr de jouer tout le temps. À Lyon, pour moi, c’est compliqué. Je commençais à avoir le rythme, et je me suis blessé. Ce sont de petits soucis musculaires, ce n’est pas grave, mais du coup je ne suis pas toujours à 100 pour 100 %» a-t-il reconnu.

Pas épargné par les blessures, Chelito prend son envol lentement mais sûrement. Apprécié du public de Gerland pour sa grinta et sa rage de vaincre, le numéro 19 lyonnais doit éviter les pépins physiques pour enchaîner les matchs et prouver sa vraie valeur. Adulé lorsqu’il jouait au Mexique, il lui reste à en faire de même dans l’Hexagone. Son but décisif à Anfield pourrait lancer véritablement sa carrière lyonnaise. Si Jules César avait conquis la Gaule, César Delgado pourrait bientôt faire chavirer Lyon, l’ancienne capitale des Gaules.