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Buteur sur un magnifique coup franc et double passeur décisif pour Källström et Govou, Miralem Pjanic a une nouvelle fois été énorme hier. À 19 ans, le jeune milieu de terrain bosniaque de l’Olympique Lyonnais confirme de jour en jour que l’OL a bien fait de ne pas le laisser partir la saison dernière lorsqu’il était courtisé durant le mercato hivernal 2008 après un faible temps de jeu.

En reprenant l’emblématique nº 8 du capitaine Juninho, l’ancien Messin se mettait en effet une nouvelle pression sur les épaules avant d’entamer l’année qui se devait être celle de la confirmation. Juni parti, Pjanic était logiquement désigné, avec Ederson, comme l’un des successeurs naturels du Brésilien. Mais très rapidement, le Bosniaque a mis les points sur les « i ». Certes Ederson a eu la malchance d’être blessé durant quelques semaines, mais alors qu’il est aujourd’hui revenu sur les terrains la situation n’a pourtant pas bougé.

Titulaire à seulement quatre reprises en sept matches de Ligue 1, Pjanic est à créditer d’un but et de deux passes décisives, mais a surtout prouvé à Claude Puel qu’il savait changer le cours d’un match lorsqu’il son coach le met remplaçant. Au Mans, il participe, avec Gomis à la révolte des siens qui permet à l’OL d’arracher le point du nul. Puis à Paris, alors que l’OL était complètement dominé, il a su créer les brèches dans la défense francilienne. Et que dire de son bilan en Ligue des Champions ? En quatre rencontres (2 du tour préliminaire, 2 de la phase de poules), il a été titularisé à trois reprises (Puel l’ayant fait soufflé pour le match retour contre Anderlecht) et marqué autant de but. Des statistiques très prometteuses qu’Ederson pourrait avoir du mal à rattraper. Ce garçon-là, il est terrible.

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