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Les remous incessants à l’Olympique de Marseille n’énervent pas seulement les amoureux du club phocéen. Ils agacent également les représentants de formations étrangères engagés dans des discussions avec l’OM. Ainsi, La Provence nous apprenait hier soir que le transfert de Lucho Gonzalez, priorité de Didier Deschamps, était en très mauvaise posture. Car les dirigeants du FC Porto n’ont que très peu goûté voir leur rendez-vous prévu cette semaine avec leurs homologues marseillais être repoussé.

On peut les comprendre. Ils acceptent de parler du départ de leur joueur clé, qu’ils vont tout faire pour conserver, et se voient vulgairement mis de côté. Ils ne saisissent peut-être pas l’ampleur de la crise qui secoue Marseille. Toujours est-il que l’annulation des rencontres prévues provoque un effet désastreux du côté du club portugais, qui risque bien de rendre les futures négociations encore plus difficiles.

Réputé pour sa fermeté sur le marché des transferts, le FC Porto ne fera aucun cadeau à l’OM, qui devra sans doute accéder aux requêtes portugaises sur le plan financier, à savoir 20 M€. Une telle somme ne peut être dépensée avant l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante sur la Canebière. D’autant plus que José Anigo est plus que jamais dans le doute concernant son avenir. Selon L’Equipe, des voix divergentes se font même entendre sur le dossier Servet Cetin, pour lequel un tel investissement (qui s’élève, entre l’indemnité de transfert, les primes et le salaire, à près de 20 M€) pourrait déboucher sur l’achat d’un joueur plus réputé.

Les tensions ne font que débuter, et si l’OM ne veut pas totalement ruiner un mercato, qui dure quand même jusqu’au 31 août, il devra vite régler l’épineux problème de la nouvelle direction.

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