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« Nous voulons aller loin, atteindre la finale si possible. C’est difficile, mais pas impossible. Le groupe est bon, nous en avons les capacités et j’espère y contribuer avec des buts ». Souvenez-vous, le 21 février, Brandão (31 ans) indiquait qu’il pensait l’Olympique de Marseille capable de remporter la Ligue des Champions, ou du moins, d’atteindre la finale. Et ce n’est pas son but décisif mardi, en huitième de finale contre l’Inter Milan (1-0 ; 2-1), qui l’a fait changer d’avis.

« Nous prenons match après match, doucement. Quel que soit l’adversaire, nous allons garder le même état d’esprit, la même envie. Et cela ne sera pas facile ni pour eux, ni pour nous. Je ne préfère aucune équipe. S’ils sont là, c’est qu’ils ont tous des qualités. Quelle que soit l’équipe que le tirage nous réservera, nous serons prêts », a-t-il lancé, ne craignant même pas le FC Barcelone de ses compatriotes Daniel Alves ou Adriano.

« Je respecte beaucoup le FC Barcelone, mais sur le terrain, c’est onze hommes contre onze autres hommes. Nous allons devoir jouer de la même façon, quelle que soit l’équipe qui vient. Nous devrons jouer au football, rester discipliné. Ce n’est pas moi qui décide, c’est le sort qui choisira. Si Dieu veut, tout se passera bien, peu importe l’adversaire », a-t-il lâché, convaincu que les chances de l’OM dans cette C1 sont réelles.

« Comme je l’ai déjà dit, en 2012, tout est différent », a-t-il conclu. Pour sa neuvième participation en Ligue des Champions (6 avec le Shakhtar, 3 avec l’OM), l’Auriverde est sûr de la force collective des Phocéens et de la sienne (5 buts dans les différentes coupes cette année). Après tout, Didier Deschamps a bien mené Monaco en finale de la compétition en 2004. Alors, pourquoi pas l’OM en 2012 ? Comme le dit Souleymane Diawara, rêver, c’est gratuit. Et pour Brandão, ça n’a pas de prix !

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