24 Août 2007 : OM : Cana dresse un 1er bilan

Interrogé par le site officiel de l’OM, Lorik Cana s’est épanché sur la délicate situation marseillaise actuelle. Même s’il reconnaît que le début de saison n’est pas conforme aux attentes, voire inquiétant sur certains points, il reste persuadé que son club va rebondir très vite, dès ce week-end à Caen.

« Il nous manque quelques petits réglages. On a eu du temps pour se préparer mais on n’arrive pas en un mois ou deux à faire quelque chose de très solide ». Si Lorik Cana se veut lucide, il reste néanmoins résolument optimiste. « La machine a un réel potentiel, à nous de faire en sorte qu’elle fonctionne ». Il est vrai qu’avec seulement trois petits points en quatre matches, la machine olympienne est grippée. Ou alors pas tout à fait bien huilée. Les petits réglages dont parle l’Albanais sont aussi à mettre sur le compte des blessés ou des convalescents. « Les pépins qui nous ralentissent nous pénalisent. Mais les joueurs blessés reviennent petit à petit ».

« Un esprit de conquérant »

Et quand il évoque la prochaine échéance de son équipe à Caen, le vice-capitaine olympien trépigne d’impatience. « On y va avec un esprit conquérant. Il faut absolument y aller pour gagner. Il faut repartir afin de se remettre à l’abri pour la suite de la compétition. » Parce que si ce déplacement à Michel d’Ornano n’est pas décisif pour la suite de la saison, une autre contre-performance chez un promu ferait vraiment désordre.

On sent bien le nº 19 marseillais prêt à rameuter les troupes. Et dans son sillage, il compte bien rameuter aussi les supporters. « On a la chance de jouer dans le plus grand club de France avec des gens qui nous supportent partout. Il faut mériter cette chance sans se poser trop de questions et aller partout... en conquérant ».

L’OM faisait, il y a encore un mois, office d’épouvantail après leur séduisant recrutement estival. Mais, quelques journées seulement après la reprise, le doute semble s’être installé dans les rangs phocéens. Pour dissiper l’orage qui menace, les coéquipiers de Lorik Cana n’auront pas d’autres choix que celui de l’emporter.