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Alors que l’Olympique Lyonnais était une fois encore indétrônable la saison dernière, l’objectif avoué de l’Olympique de Marseille était de se qualifier pour la Ligue des Champions. Ou tout du moins, parvenir à assurer une place qualificative pour le tour préliminaire. Après moult efforts, les protégés d’Érik Gerets sont parvenus à leur fin et ont eu l’honneur de disputer la coupe aux grandes oreilles. Manque de chance, dans un groupe composé de Liverpool, du PSV Eindhoven et de l’Atlético Madrid, l’OM n’a pu tirer son épingle du jeu, se qualifiant in extremis pour les seizièmes de finale de la coupe de l’UEFA.

Ce soir au Vélodrome donc, les Marseillais tenteront de faire bonne figure, dans une compétition où ils atteignent généralement la finale tous les 5 ans. Et l’adversaire de ce soir, Twente, n’est pas des plus réputés. Sauf que la formation hollandaise n’est pas là par hasard. Seconds de leur championnat national, les joueurs néerlandais voudront confirmer leurs ambitions, dans une rencontre qui ne s’annonce pas aussi simple que prévu.

En effet, le Lion de Rekem ne dispose pas de tous ses atouts préférentiels aujourd’hui. Brandão et Sylvain Wiltord ne sont pas qualifiés, Karim Ziani absent, et Julien Rodriguez douteux, sans oublier les joueurs sur le retour, Marseille n’est pas des mieux armés pour avoir la belle vie. D’autant que ces derniers temps sur la scène européenne, l’OM brille difficilement face à des adversaires d’un moindre calibre, sur le papier, et une surprise n’est pas à éviter. Reste qu’Érik Gerets devra trouver la bonne formule pour lancer la machine olympienne dans cette compétition, afin de parvenir au bout comme le souhaitent le président (en savoir plus) et de nombreux joueurs.

Pour cela, la rencontre prévue ce soir apportera plusieurs éléments nécessaires aux velléités marseillaises. Car si le tirage paraît favorable, l’OM devra se placer en véritable patron lors des matches aller-retour. Avant d’entrevoir un prochain round face au vainqueur de la double confrontation entre l’Ajax Amsterdam et la Fiorentina. Et de continuer à espérer par la suite, comme en 1999 et comme en 2004. À moins que Twente ne joue les troubles-fête à une semaine d’intervalle.

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