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Didier Deschamps désirait doubler tous les postes de son effectif. C’est chose faite. L’Olympique de Marseille peut compter sur un groupe complet qui permettra à son entraîneur d’anticiper les blessures et méformes. Mais un poste en particulier suscite un intérêt particulier, celui de l’attaquant droit.

Si à gauche, Mamadou Niang est indispensable, personne ne s’est véritablement imposé à l’opposé, et ce malgré la confiance accordée à l’Ivoirien Bakary Koné. Ce dernier reste très fragile physiquement, en témoigne son indisponibilité actuelle, qui a permis à Valbuena de se requinquer face à Bordeaux. Le chouchou de Gerets, sur le départ, a finalement décidé de rester à l’OM et Deschamps se retrouve avec trois hommes pour un poste : Koné, Valbuena et Ben Arfa.

Entre les blessures du premier et l’inconstance du dernier, Valbuena a une carte à jouer. Pour Deschamps, cette abondance de biens ne pose pas problème, surtout durant le ramadam. « Aucun poste ne me pose de souci, la concurrence existe à tous les niveaux », indique-t-il dans La Provence. « Peut-être qu’à vos yeux, personne ne s’est imposé à ce poste-là, mais pour moi, plusieurs joueurs peuvent y évoluer. Contre Bordeaux, je pensais que Mathieu pouvait nous garantir plus de choses sur un tel match. D’autant que Hatem traverse une période difficile liée au fait qu’il ne puisse pas s’alimenter et boire comme tout le monde. Dans ces conditions, c’est un peu compliqué qu’il soit à 100% ».

Le retour à la normale impliquera des décisions plus lourdes de conséquences. Néanmoins, Ben Arfa pourrait temporairement occuper le couloir gauche, où il dispose de plus d’automatismes, en cas d’absence de Niang, ou si jamais ce dernier venait à occuper l’aile droite, comme face à Rennes. Deschamps voulait de la concurrence, il est servi plus que de raison.

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