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L’Olympique de Marseille a longtemps rencontré des problèmes défensifs cette saison. Mais, après s’être séparé de certains éléments cet hiver, Érik Gerets semble enfin avoir trouvé sa charnière centrale. Ronald Zubar et Julien Rodriguez, trop juste dans le jeu pour le premier, physiquement pour le second, ont été relégués sur le banc de touche par le Lion de Rekem au profit de Renato Civelli.

L’Argentin, rangé aux oubliettes par les supporters et par le staff technique, est sorti de nulle part pour s’imposer aux côtés de Vitorino Hilton. L’ancien Lensois, débarqué cet été en provenance du Nord, aura mis du temps pour le faire, mais s’est mué en véritable patron de la défense olympienne. Sur toute la valse des défenseurs centraux qu’a connue l’OM, il est le seul à n’avoir jamais bougé. Pas toujours irréprochable mais indéboulonnable, le Brésilien est aujourd’hui l’une des satisfactions préférentielles de son coach.

« En tant que coach, avec un joueur de la trempe de Vitorino Hilton, on prend un maximum de plaisir. C’est évident, il est difficile d’espérer avoir un groupe de 24 joueurs comme lui, ce serait trop beau. Je savais qu’il fallait le recruter et je me suis battu pour ça, car j’avais une grande confiance en lui. Au final, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est loin de me décevoir. Il fait son travail comme un vrai professionnel », a-t-il témoigné aux micros d’OM TV.

Considéré comme l’un des meilleurs à son poste, Vitorino Hilton prouve qu’il a assez de talent et de charisme pour incarner le patron défensif tant attendu du côté marseillais. À 31 ans, ce dernier semble aujourd’hui en pleine possession de ses moyens et pourrait apporter bien plus que son expérience à l’OM d’ici la fin de saison. Et pour les années futures...

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