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Francis Le Blé. Voilà le théâtre du retour d’André-Pierre Gignac à la compétition sous la tunique de l’Olympique de Marseille. Un stade où il a d’ailleurs refusé d’évoluer cet hiver, puisque le Stade Brestois (comme Nice, Lorient, Everton ou Fulham) avait tenté de le récupérer sous la forme d’un prêt. APG, lui, a préféré rester à Marseille malgré toutes les difficultés que cela implique. Et il est bien décidé à tout donner.

« J’avais une forme d’impatience parce que j’ai eu quelques petites complications. Je commence à reprendre le rythme des entraînements. (...) J’ai besoin de jouer parce que le foot, c’est toute ma vie. Je donnerai tout pour revenir. Je suis prêt, pas pour un match entier, mais pour des entrées décisives, oui », a-t-il lancé au site officiel du club. Enfin débarrassé de ses soucis physiques, le natif de Martigues a donc faim de jeu.

Il souhaite prouver à tous ses détracteurs qu’il réussira à s’imposer à l’OM, son club de cœur, et ce, malgré son physique fragile et son statut (il a été recruté pour 18 M€ en 2010, avec un salaire de 320 000€ bruts mensuels) qu’il traîne comme des boulets. Mais en aura-t-il seulement l’occasion ? Didier Deschamps attend avec impatience le retour de Loïc Rémy. Il alterne pour l’instant entre Jordan Ayew et Brandão pour pallier son absence. Deux joueurs qui semblent bien mieux placés dans la hiérarchie qu’André-Pierre Gignac.

Et même si le club phocéen est encore en course dans quatre compétitions et aura besoin de toutes ses forces vives, le système de DD à une seule pointe semble condamner l’ancien Toulousain à un rôle de joker éternel d’ici la fin de saison. Même s’il croit dur comme fer en ses chances, André-Pierre Gignac voit son avenir, à Marseille ou ailleurs, s’inscrire en pointillés. Peut-il inverser la tendance ? Réponse dans trois mois...

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