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Ce soir, l’OM joue pour l’espoir. Une victoire face à Nancy empêchera quoiqu’il arrive Bordeaux d’être sacré champion de France. Les amateurs de suspense aimeraient aussi voir un championnat qui ne se décante que lors de la dernière journée. Les yeux seront donc rivés sur le stade Marcel Picot et le stade Chaban-Delmas ce soir. Et un sacre des Girondins pourrait accélérer le processus du départ chez de nombreux joueurs olympiens, à commencer par Lorik Cana. Le capitaine marseillais dispute sa quatrième saison sur la Canebière, chose finalement plutôt rare. Il y aura tout connu ou presque et la tentation du départ semble se faire de plus en plus forte.

« La porte est ouverte pour un départ, même si j’ai encore trois ans de contrat. J’en parlerai avec ma famille et mes dirigeants à la fin de la saison. J’ai une histoire particulière avec ce club. Je fais partie des meubles maintenant. Ça sera selon ma volonté. Si j’ai envie de partir, je pense que tout le monde ici respectera ma décision », avoue-t-il dans les colonnes d’Aujourd’hui Sport. Un transfert cet été apparaît plus que probable à la lecture d’une telle déclaration. Pourtant, le joueur se défend de préparer sa sortie à l’issue du championnat. « Peut-être pas dans l’immédiat, mais c’est sûr que je ne finirai pas ma carrière ici. Je ne suis pas pressé, et je n’ai pas forcément envie de partir sans avoir gagné quelque chose avec l’OM. Aujourd’hui c’est du 50-50 », affirme l’international albanais.

Outre le départ certain de Modeste M’Bami, le club phocéen s’apprête donc à perdre un autre taulier de l’entrejeu. Le recrutement d’un Alou Diarra ou d’un Stéphane M’Bia prend alors tout son sens, si tant est que Marseille garde un oeil sur ces deux joueurs. Cana, lui, a déjà quelques courtisans sur le dos, à commencer par les deux clubs de la Mersey, Liverpool et Everton. La Premier League, un championnat qui plait à Cana, dur au mal, mais pas seulement. « L’Angleterre et l’Allemagne sont les deux championnats qui m’attirent le plus. » En Bundesliga, le Bayern Munich s’est souvent penché sur son cas sans jamais passer à la vitesse supérieure. Et si c’était pour maintenant ?

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