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L’Olympique de Marseille n’y échappe pas. Le club phocéen s’offre quelques turbulences en plein démarrage du mercato estival. Comme pour compliquer la tâche des dirigeants olympiens. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Aujourd’hui, Marseille vacille en raison d’une inimitié entre Pape Diouf et Vincent Labrune, président du conseil de surveillance (en savoir plus). Une brouille apparemment définitive qui pourrait avoir des conséquences assez lourdes (en savoir plus). Voilà à nouveau Pape Diouf en train d’affirmer son autorité, dans une guerre des chefs assez incompréhensible après le joli parcours phocéen cette saison.

Interrogé par La Provence sur ce nouveau couac, Pape Diouf regrette surtout les répercussions négatives qui risquent de frapper le marché des transferts olympien. « Il faut bien constater qu’au lieu de concentrer tous nos efforts et toute notre attention sur l’exercice périlleux que représente le recrutement, on détourne notre attention du principal sujet. Même vis-à-vis de nos interlocuteurs, ça pose plusieurs problèmes. C’est difficile au niveau national, comme au niveau international. Les gens se posent des questions sur ce qui se passe en coulisses. Ça devient plus compliqué à gérer », affirme-t-il. Remarquonstoutefois que le FC Valence parvient à recruter malgré un climat bien plus instable que celui marseillais. Cette guerre interne pourrait-elle servir d’excuse à d’éventuels échecs sur quelques pistes prioritaires ? À ce propos, Diouf rappelle une nouvelle fois que l’OM n’a toujours pas passé la vitesse supérieure sur le marché des transferts.

« Nous avons défini les profils que nous recherchons : un défenseur central et un milieu de terrain. Mais nous n’en sommes qu’au stade des prospections. Pour l’instant, nous sommes davantage axés sur l’analyse des possibilités que sur l’action proprement dite. Nous allons continuer le travail que nous avons entrepris. Mais nous n’en sommes pas encore à la phase de concrétisation », explique-t-il, dans un copier-coller de sa déclaration datant du 10 juin. Marseille tâtonne donc pour le moment. L’année dernière, le club phocéen avait su accélérer dès le début du mercato et donner à Gerets un effectif bien fourni. Didier Deschamps n’aura peut-être pas droit à cette faveur.

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