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Actuellement à l’Olympique de Marseille, c’est plutôt ambiance western. Alors que deux cowboys (Pape Diouf et Vincent Labrune) sont arrivés au paroxysme de leur duel, c’est le shérif Louis-Dreyfus qui va devoir rendre justice et trancher pour savoir qui des deux hommes va devoir quitter Marseille City. Si pour le moment c’est Diouf qui semble le plus en danger, une réunion au sommet entre le président olympien et l’actionnaire principal du club doit avoir lieu aujourd’hui.

En attendant de voir quel verdict sera rendu, un ancien de la maison marseillaise, Louis Acariès, s’est confié dans les colonnes de L’Équipe. Membre du conseil de surveillance olympien entre 2004 et 2008, Acariès est venu déballer sur la place publique ses quatre vérités. S’il défend la position de RLD, le mentor de Brahim Asloum précise que l’actionnaire principal du club ferait un mauvais choix en virant Diouf. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aucune solution de remplacement viable n’est disponible.

« Le bilan sportif de Diouf, je dis bien sportif, est convenable. Mais a-t-on déjà vu un grand patron passer l’éponge sur l’insubordination à répétition d’un de ses employés ? Les attaques de Diouf envers Labrune, Robert les a prises pour lui et il les fera payer à un moment ou à un autre. Seulement, aujourd’hui il n’a pas de solution de rechange. »

Si pour Diouf doit être conservé, Acariès n’en oublie pas de se faire également une petite publicité. Alors que tous les médias s’interrogent sur les conséquences d’un licenciement de Diouf au vu de la stabilité retrouvée grâce à l’ancien journaliste, Acariès rappelle qu’il a également joué un rôle très important. « Diouf s’est opposé aux directives de RLD, pas celles de Labrune. Labrune, on lui tape dessus, mais il est dans son rôle. Il sert les intérêts de son patron et n’a aucune ambition personnelle dans cette affaire. (…) C’est vrai que jusqu’à présent, Diouf et Labrune cohabitaient en paix. Mais jusqu’à présent, j’étais au milieu. On dit que Diouf a mis la paix à l’OM, il y avait surtout la paix quand Acariès était au club. Mais beaucoup de gens ont voulu se débarrasser de moi. » Marseille, ton univers impitoyable.

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