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Alors que tous les médias ne cessent de spéculer sur l’avenir d’Érik Gerets à l’Olympique de Marseille, l’intéressé et le président Pape Diouf semblent désormais avoir opté pour la tactique du silence total. Ce week-end encore lors de la conférence de presse d’après match à Lorient, le coach olympien a tout simplement envoyé baladé tout journaliste qui a osé lui poser cette fameuse question « Allez vous rester ? ».

Muet, Gerets semble attendre la fin du championnat avant de se décider. Sous contrat jusqu’en 2011, le Belge envisage tous les scénarii possibles et nul doute que le classement final de l’OM jouera dans sa décision finale. Entre temps, son agent, Harun Arslan, a accepté d’en (un peu) plus dans les colonnes d’Aujourd’hui Sport.

Sans surprise, le représentant du lion de Rekem a tout d’abord refusé de donner toute piste sur les envies de son poulain. « Je ne peux pas vous répondre pour le moment. Nous devons d’abord faire part de ses souhaits au club et pour ça, il faudrait que nous discutions. » Alors que Gerets avait donné plusieurs dates butoirs il y a quelques semaines, ce dernier n’aurait donc pas encore entamé les négociations avec l’OM ? Aussi improbable que cela puisse paraître, il semblerait que la réponse soit affirmative. « Nous n’avons pas encore commencé à discuter ! (…) Lui est ouvert à la discussion. Nous attendons. »

Si une telle information s’avère juste, elle a de quoi intriguer. En effet, alors que Gerets fait l’unanimité sur la Canebière, pourquoi les dirigeants olympiens n’ont-ils pas déjà commencé à négocier ? Une tactique qui pourrait d’ailleurs être très risquée puisque, même si l’OM semble avoir les faveurs de Gerets, les clubs intéressés semblent être légion. Harun Arslan confirme d’ailleurs avoir déjà reçu des propositions pour l’entraîneur marseillais. « Bien sûr. Un entraîneur comme Érik intéresse toujours de nombreux clubs. Et ce, chaque été. Cette année encore plus avec le travail qu’il réalise avec l’OM. (…) Mais quoi qu’il arrive, l’OM est sa priorité numéro 1. Il veut le titre. Nous verrons après... » Le suspense continue.

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