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La recrue la plus chère de l’histoire marseillaise va-t-elle transfigurer le jeu de l’OM ? C’est ce que tout le monde espère sur la Canebière. Chaque ballon touché par Lucho Gonzalez est scruté par tous les amoureux du club phocéen, qui couve d’un regard protecteur ce joueur dont on dit le plus grand bien. Son galop d’essai face au Mans a laissé un goût d’inachevé, puis sa prestation face au Milan AC a quelque peu inquiété avant que sa performance contre Montpellier ne rassure totalement un Vélodrome prêt à chavirer sous les passes millimétrées de sa nouvelle idole.

Mais rien n’est simple pour Lucho, qui doit se remettre de sa fracture de la clavicule gauche. Lui ne se pose pas de questions. « Je savais qu’il y avait une grosse attente pour mon premier match mais je me sentais bien. Je pouvais compter sur la confiance du staff technique et de mes coéquipiers. Il est évident que le manque de rythme a pesé dans mes jambes, ce qui est normal pour tout joueur qui reste longtemps dans l’impossibilité de disputer le moindre match », confie-t-il sur le site officiel de l’Olympique de Marseille. Les critiques qui n’ont pas mis longtemps à fleurir sur la Canebière n’ont aucune prise sur l’ancien capitaine du FC Porto.

« Je ne fais pas attention à tout ce qu’il se dit. Je me concentre sur mon jeu afin de donner le maximum à l’équipe. Un joueur sait s’il a bien joué ou non. Après, dans le foot, tout le monde donne son avis sans avoir forcément tous les éléments mais il faut faire avec. Nous sommes des professionnels et ça fait partie du métier. On sait aussi que si tout va bien, on parlera de nous en bien », estime-t-il. Après trois titularisations et malgré son retard pris dans la préparation de la saison, Lucho a déjà réussi à faire taire les critiques et à préserver sa réputation de futur homme fort du jeu marseillais. Une première victoire personnelle plus qu’importante.

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