Retour à la liste

« Il nous a manqué de la lucidité dans le dernier geste. On a eu de bonnes opportunités, des occasions, notamment sur coups de pied arrêtés. (…) Il nous a manqué de la qualité dans les vingt-cinq derniers mètres (...) C’est vrai qu’il faut que l’on travaille notre efficacité offensive et défensive, mais c’est l’éternel problème du football. » Signés Fabrice Abriel, ces propos résument bien le sentiment de frustration des joueurs de l’Olympique de Marseille après leur défaite hier soir à Lens.

S’il préfère mettre ce manque de réalisme sur le compte de l’équipe, on ne peut s’empêcher de parler de ce revers sans évoquer la prestation de Fernando Morientes. A nouveau sous les ordres de Didier Deschamps cinq après son épopée monégasque, l’Espagnol est aujourd’hui bien loin de son niveau princier. Utilisé à neuf reprises par DD (dont trois titularisations), l’ancien Valencian n’arrive pas à retrouver son efficacité d’antan. Avec une seule réalisation inscrite en championnat depuis le début de la saison, « Nando » affiche certes beaucoup de volonté, mais son rendement est largement insuffisant.

Face aux Sang et Or, ses multiples maladresses n’ont pas seulement joué un rôle dans la défaite olympienne, mais elles suscitent plusieurs interrogations. En effet, en plus d’avoir du mal à endosser le rôle de Supersub, Morientes affiche une statistique peu flatteuse. À chaque fois qu’il a débuté un match, l’OM s’est incliné à la fin. Ce fut le cas face à Valenciennes, au Real Madrid, à Monaco et donc à Lens. Un constat peu évident pour un joueur qui n’a plus marqué plus de dix buts par saison depuis près de trois ans.

Retour à la liste