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Lorsqu’on évoque le vivier français, on pense inexorablement aux futurs attaquants et aux grands numéros 10. Il y a pourtant un poste où l’Hexagone révèle des phénomènes, c’est celui de gardien de buts. La France peut se targuer de compter sur des portiers d’élite, déjà reconnus à travers le monde.

S’il en est un qui se distingue plus particulièrement, c’est Steve Mandanda. En un an seulement, l’homme est passé du banc de l’OM à celui de titulaire en équipe nationale. Une sacrée progression pour un joueur encore inconnu il y a deux saisons de cela. De la Ligue 2 avec Le Havre aux joutes européennes, il n’y a qu’un pas que le dernier rempart olympien n’a pas eu de mal à franchir, tant son talent est déjà hors norme.

Revenir au top niveau

Alors que la Ligue 1 s’est émerveillée sur ses arrêts réflexes et sur ses sorties de grande envergure, le portier tricolore semble aujourd’hui connaître un petit coup de moins bien. Si ce constat est notamment issu suite à ses dernières prestations avec les Bleus, il semble qu’avec son club, il soit également sur la même longueur d’ondes, comme il l’a avoué sur son site officiel.

«  J’ai un regard assez éloigné par rapport à tout ça. Après c’est vrai qu’il peut y avoir du vrai dans certaines critiques alors que d’autres sont complètement à côté de la plaque. Je sais que je suis actuellement dans une période où je suis un peu moins bien mais c’est comme ça. Je ne suis pas le premier ni le dernier à vivre ce genre de période. Je ne réagissais pas par rapport aux éloges de l’an dernier, je ne vais donc pas maintenant me mettre à répondre aux critiques ! Je ne dis rien, je travaille et bientôt, ça ira mieux ».

Elu meilleur gardien de Ligue1 la saison dernière, Steve Mandanda devrait cependant être en course pour truster ce trophée une fois encore. Et s’il est un peu moins bien que ces précédents mois, il ne faut pas occulter que ses défenses respectives soit avec l’OM, soit avec les Bleus, ne sont pas forcément garantes de toute sécurité. Mais pour faire taire ses détracteurs une bonne fois pour toutes, le portier olympien sait ce qu’il lui reste à faire. Réaliser des parades aussi splendides que l’an passé et se poser comme un rempart infranchissable, capable de dégoûter tous les attaquants adverses. Plus facile à dire qu’à faire cependant.

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