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Une page importante de l’histoire marseillaise devait se tourner aujourd’hui. Une rencontre au sommet à Zurich mettait aux prises l’actionnaire majoritaire Robert Louis-Dreyfus et le président olympien Pape Diouf. Avec comme sujet principal le maintien ou non de ce dernier à son poste. Selon L’Équipe, la décision aurait été prise. Et RLD aurait tout bonnement, et contre toute attente, décidé de conserver son président.

La guerre interne déclenchée par l’absence de Diouf au dernier conseil de surveillance n’aura donc pas eu raison de l’organigramme marseillais. Véritable noeud de tensions en cette période de mercato, la direction phocéenne devrait donc survivre à ce nouveau couac, qui a pris bien trop d’importance et qui a quelque peu retardé l’action marseillaise sur le marché des transferts.

Robert Louis-Dreyfus aurait également pris une mesure qui permettra à Diouf de référer des problèmes directement à lui, et non plus à Vincent Labrune, avec lequel le lien semble avoir été définitivement rompu. Les deux hommes que tout oppose restent donc chacun en place, mais vont voir leurs échanges se restreindre au minimum. Une manière comme une autre de contourner le problème de leur inimitié. Plutôt que de choisir entre Diouf et Labrune, RLD préfère les conserver, tout en autorisant le premier cité de passer outre le conseil de surveillance pour s’adresser à lui. Pape Diouf peut donc respirer un grand coup, comme son compère José Anigo, qui avait publiquement mis son sort dans le même sac.

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