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La Ligue 1 est faite ainsi. Certains joueurs sont capables de s’y imposer avec aisance, quand d’autres doivent se rendre à l’évidence et comprendre que le championnat de France ne leur sera jamais destiné. Et si une équipe peut se targuer, ou non plutôt, d’avoir recruté bon nombre de joueurs indisposés à l’élite hexagonale, c’est bien l’Olympique de Marseille.

À une époque où la politique de recrutement du club n’était pas encore bien définie, la Canebière a vu défiler certains éléments qui ne sont restés qu’un temps dans la cité phocéenne, la faute à des problèmes d’adaptation. Comme la majorité des Sud-Américains qui débarquent en France, Daniel Montenegro a quelque peu souffert à Marseille, ne s’imposant pas comme la star en devenir qu’il fût à l’époque.

Promis à un avenir radieux, l’Argentin n’a jamais fait vibrer le stade Vélodrome, étant plus souvent abonné aux tribunes, voire prêté dans d’autres clubs. Aujourd’hui sociétaire d’Independiente (voir article) dans son pays natal, le milieu de terrain offensif est l’une des véritables vedettes du championnat national, à la manière d’un Riquelme par exemple.

De l’OM à la sélection albiceleste

Tant et si bien que ses performances ne sont pas passées inaperçues. Malgré une seizième place au classement, le joueur est l’un des rares de son effectif à sortir du lot, étant considéré comme le véritable métronome de sa formation. Preuve en est, ce dernier vient de se voir appelé par Diego Armando Maradona, tout juste nommé à la tête de la sélection albiceleste. A l’occasion d’un déplacement en Écosse pour une rencontre amicale le 19 novembre prochain, l’ancien marseillais aura l’honneur d’oeuvrer sous les ordres d’El Pibe de Oro, ce dernier comptant activement sur lui pour les prochaines qualifications pour la coupe du Monde 2010.

Déjà convoqué par Alfo Basile précédemment, Daniel Montenegro poursuit aujourd’hui son ascension avec une équipe d’Argentine, bâtie pour briller dans les années à venir. À 29 ans, Daniel Montenegro entend bien saisir sa chance et s’imposer comme l’un des fers de lance des albicelestes, chose qu’il n’a pas su faire à Marseille. Dommage pour les deux parties qui auraient pu croire en de meilleurs lendemains ensemble, si les problèmes d’acclimatation n’avaient pas perturbé l’international argentin.

Du statut d’indésirable à celui de star, il n’y a qu’un pas que Daniel Montenegro a franchi avec succès. Si l’OM n’a pas tellement à regretter d’avoir perdu un joueur qui n’apportait rien à l’époque, le club phocéen peut regretter de ne l’avoir jamais vu évoluer à son niveau actuel. Celui qui lui permet actuellement de s’affirmer comme l’une des vedettes argentines.

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