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Serait-ce la bonne année pour l’OM ? Après tant d’années de disette, le club phocéen peut enfin espérer garnir à nouveau sa vitrine de trophées. En observant de près les aléas de la saison olympienne, on y trouve son lot de petites histoires qui garnissent souvent un parcours de champion. La plus belle est sans conteste celle de Civelli, l’indésirable qui apporte un supplément d’âme dans la dernière ligne droite. Qui aurait pu imaginer voir l’Argentin refaire surface après une première partie de saison passée en tribunes ? En deux mois, le défenseur a disputé plus de matches pour l’OM qu’en un an. Avec en prime des prestations plutôt réussies et des buts décisifs. Comme hier face à Lorient.

Mené à la marque, Marseille a entamé sa remontée grâce à Civelli qui avait bien suivi l’action et qui profitait du travail de Wiltord. Ou comment un ancien écarté du groupe pourrait bien être décisif dans la conquête du titre. « Je me fous de ma prestation, et de celle de mes partenaires. Pour moi, la seule chose qui compte, c’est que l’OM ait gagné », a déclaré l’Argentin après la rencontre, repris par La Provence. Sur le terrain comme dans les médias, le défenseur garde son style : efficace et sans fioriture.

Avec sa franchise en bandoulière, Civelli sait rameuter ses troupes et garder la tête froide. « On veut jouer le titre, on ne pense qu’à ça. On peut aller au bout. Mais il faut faire attention car tout le monde voudra nous battre. Et, si on ne joue pas bien, on peut finir 7e », prévient-il. Si un tel scénario semble improbable, voir l’ancien de Banfield jouer les garde-fous témoigne de l’importance prise dans le groupe. Ce Renato Civelli est à l’image de l’OM, capable de passer du néant au sommet en quelques jours.

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