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Ce samedi à 19, contre le FC Lorient (18e journée de L1), Steve Mandanda (26 ans) égalera le nombre de matches disputés par Fabien Barthez sous la tunique de l’Olympique de Marseille. Une statistique qui l’honore comme il l’a confié à La Provence. « En principe, je ne prête pas attention aux chiffres. C’est anecdotique, mais cela me fait forcément plaisir. Ça fait cinq saisons que je suis ici et que j’enchaîne les matches. On connaît le contexte, on sait que ce n’est pas facile. Je suis content de pouvoir jouer autant de rencontres sous les couleurs de l’OM », a-t-il indiqué.

Le portier a également profité de cette interview pour revenir sur les conditions de son transfert en provenance du Havre. Et figurez-vous qu’il aurait pu ne jamais revêtir le maillot phocéen. « C’est vrai ! Avant d’arriver ici, j’ai fait un essai à Aston Villa, mais Martin O’Neill, manager à l’époque, ne m’a pas trouvé assez bon. C’est comme ça ! Et tant mieux car, au final, cela a été une semaine enrichissante... », a-t-il raconté. Heureux d’évoluer au Vélodrome, il préfère tout de même rester mesuré à l’heure d’évoquer son avenir à long terme sur la Canebière.

« Je ne me projette jamais. Je pourrais partir et revenir ici, rester toute ma carrière. Mais ça va tellement vite dans le foot, on ne sait jamais ce qui peut se passer (...). Je me sens très bien ici. Je suis dans un club mythique, j’évolue dans un superbe cadre, les supporters sont bien avec moi », a-t-il confié, laissant entendre qu’il était content de son sort chez les Ciel-et-Blanc. Ce qui n’est pas forcément le cas en équipes de France à en croire ses propos.

« Ce qui me ronge, c’est que j’étais n° 1 et que j’ai laissé passer cette chance... J’y pense à chaque match, chaque compo d’équipe ou chaque sélection. J’ai ce sentiment au fond de moi, je suis énervé ou frustré contre moi-même », a-t-il expliqué en toute franchise, même s’il respecte les choix du sélectionneur national Laurent Blanc. Après l’OM, il ne manque plus que les Bleus à Steve Mandanda pour définitivement marcher toujours un peu plus dans les pas de son prédécesseur Fabien Barthez.

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