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L’un a 34 ans et symbolise l’histoire et l’ADN d’Arsenal. L’autre a 18 ans et représente l’avenir des Gunners et du football anglais. Ensemble, Thierry Henry et Alex Oxlade-Chamberlain ont grandement participé au réveil d’Arsenal hier face à Blackburn (7-1, 24e journée de Premier League) alors que le club londonien courait après une victoire en championnat depuis le début de l’année 2012. Le vétéran français a inscrit le dernier but des Gunners sur une passe de Robin Van Persie, son deuxième depuis son retour sous forme de prêt.

Et Arsène Wenger regretterait presque que sa cession temporaire (il est toujours sous contrat avec les New York Red Bulls) prenne fin. « Normalement, c’était sa dernière à l’Emirates et il marque. Il était destiné à écrire l’histoire d’Arsenal. Il sera là jusqu’au match de Milan », a-t-il confié, la mort dans l’âme. Mais qu’il se rassure, son benjamin est prêt à reprendre le flambeau. D’un doublé plein d’opportunisme et de sang-froid, le grand espoir britannique a prouvé qu’il s’était parfaitement adapté à son nouveau club, au point d’en devenir une arme fatale.

« Je suis surpris par sa progression. Il y a trois mois, il n’était pas prêt. Mais sur ces derniers mois, il a fait de grands progrès. Il commence à devenir important pour l’équipe et à montrer sa personnalité sur le terrain », a lancé le manager français à l’issue de la rencontre. Reste désormais à savoir si Alex Oxlade-Chamberlain pourra tenir ce rythme une fois que son aîné sera parti. Qui sait s’il n’entrera pas lui aussi, comme Thierry Henry, un jour dans l’histoire d’Arsenal ?

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