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En juin dernier, Pape Diouf quittait l’Olympique de Marseille après 4 ans de présidence. Hier Orange Sport a consacré une bonne partie de la soirée au club phocéen avec un portrait et un entretien de l’ancien président de l’OM, suivi de la diffusion du documentaire « A jamais les premiers », réalisé par Gilles Rof. Pape Diouf est revenu sur ses années à la tête du club, et y est allé de ses désormais fameuses petites phrases. Il a donc réservé ses premières déclarations depuis son éviction à son nouvel employeur, pour qui il commentera notamment la Coupe d’Afrique des Nations en janvier prochain.

Celui, dont chacun s’accordera pour dire qu’il a su redresser un OM à l’environnement toujours agité, s’est tout d’abord exprimé sur ses conditions de travail et l’état d’esprit qui l’animait : « Venir à l’OM, c’est préparer son départ, a-t-il indiqué. Je travaillais tous les jours comme si c’était le dernier. La seule chose que je peux dire aujourd’hui, c’est que j’ai quitté l’OM quasiment la tête haute car je ne suis pas parti sous la pression des mauvais résultats, et sans casseroles judiciaires. (...) Il y a tout lieu de me réjouir de la manière dont j’ai quitté le club. Tout le monde ne peut pas en dire autant ». A bon entendeur…

Interrogé également sur son successeur Jean-Claude Dassier, Pape Diouf n’a pas souhaité mettre d’huile sur le feu, notamment concernant les déclarations de celui-ci sur la « gouvernance à l’africaine ». Une fois n’est pas coutume, l’ancien président de l’OM n’a pas souhaité faire de commentaire, et s’en est même expliqué : « Je me suis fixé une ligne de conduite au moment de mon départ, de ne commenter ni l’installation ni les premières actions de mon successeur. Il est bon de faire l’économie de polémiques superflues ». On a bien du mal à reconnaître le Pape Diouf qui nous régalait de ses commentaires acides.

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