13 Mars 2012 : Pedro Leon-Raul Albiol, destins croisés des placardisés de Mourinho au Real

« Mourinho va rester avec nous la saison prochaine ». Cette petite phrase de Cristiano Ronaldo en conférence de presse ce midi doit rassurer les supporters du Real Madrid. Elle doit en revanche dépiter Raul Albiol (26 ans). Le défenseur central, champion d’Europe (2008) et du monde (2010), vit un véritable cauchemar chez les Merengues. Titulaire pour sa première saison à Madrid (32 matches dans le onze initial), l’ancien pensionnaire de Valence a vu son temps de jeu fondre comme neige au soleil depuis l’arrivée du Special One dans la capitale espagnole (15 titularisations seulement en Liga).

Pire, cette saison, le natif de Valence n’est aujourd’hui que 5e dans la hiérarchie. Même le convalescent Ricardo Carvalho (33 ans) semble jouir de plus de confiance de la part du coach lusitanien, tandis que Raphaël Varane (18) lui est régulièrement préféré. Une situation qui rappelle étrangement celle vécue la saison passée (six entrées en jeu seulement en championnat) par le milieu offensif Pedro Leon (25 ans), parti depuis à Getafe. D’ailleurs, ce dernier a apporté son soutien à son ex-coéquipier sur les ondes de Onda Cero. « Je n’ai pas parlé avec Albiol ces derniers mois, mais je comprends parfaitement sa situation. C’est compliqué. Il joue une place pour l’Euro », a-t-il indiqué avant de poursuivre.

« Je lui manifeste tout mon soutien, tous mes encouragements. Je sais ce qui se passe et j’espère qu’il pourra inverser cette situation, même si cela s’annonce difficile vu l’individu qui décide. J’espère qu’il pourra s’en sortir et jouer l’Euro », a-t-il conclu. Encore amer envers le Lusitanien, le milieu offensif s’est montré très grinçant. José Mourinho ne devrait pas spécialement relever. Raul Albiol, lui, ne peut que partager son analyse. À Chelsea et à l’Inter Milan, Hernan Crespo, Mancini ou Olivier Dacourt ont eux aussi été plus ou moins mis à l’écart par José Mourinho. Les prises de pouvoir de José Mourinho ne se passent pas sans encombre. Dommage pour Raul Albiol...