1 Juin 2008 : Premier League : placardisés, ils sont prêt à rebondir (3/3)

Dernier épisode de note saga consacrée aux placardisés de Premier League. Aujourd’hui zoom sur les milieux offensifs et les attaquants.

Andreï Shevchenko, Chelsea, attaquant

Quel avenir pour Cheva ? En 2 saisons à Chelsea, une fois de plus, l’ukrainien ne s’est pas adapté au championnat anglais. Superstar en Italie sous le maillot des Rossoneris, le ballon d’or 2004 n’a inscrit que 16 buts en 52 rencontres pour les Blues contre 173 en 296 avec son club précédent. Longtemps considéré comme Rossonero à vie, Shevchenko a répondu à l’appel de Roman Abramovich, dont il est proche. Un choix de carrière motivé par une venue à Londres pour le bien de sa femme. Une venue surprenante, tant le club londonien est déjà largement fourni en attaque. Pas souhaité par José Mourinho, à qui l’on impose de le faire jouer, Cheva est en plein doute. Et ce n’est pas en sélection qu’il retrouve la confiance. Après une place de quart de finaliste face aux futurs vainqueurs italiens, les Ukrainiens n’ont pu se qualifier pour l’Euro, devancés par la France et l’Italie. Sa côte reste tout de même élevée auprès du Milan AC et de la Juventus ou bien encore de Newcastle. Chevtchenko est relativement abordable, loin des 45 millions déboursés par Chelsea.

Shaun Wright-Phillips, Chelsea, milieu

Autre joueur de Chelsea qui pourrait aspirer à changer d’air, Shaun Wright-Phillips. En concurrence directe avec Joe Cole, lui aussi international anglais, le milieu de poche (1,68m), fils adoptif de Ian Wright a tout de même disputé 27 matchs cette saison. Recruté pour 30 millions d’euros à Manchester City, il s’est retrouvé sur le banc lors des derniers matchs malgré la baisse de forme de Joe Cole. Vif, dribbleur, Wright-Phillips est capable de réaliser des exploits. Mais l’absence de turn-over chez les Blues l’empêche de faire valoir ses qualités. International anglais à 15 reprises, Wright-Phillips peut faire jouer sa clause de stabilité puisqu’il est arrivé à Chelsea en 2005.

Andrei Voronin, Liverpool, attaquant

Sa saison a idéalement débuté, il inscrit une frappe magnifique contre Toulouse en tour préliminaire de la Ligue des Champions. Mais l’arrivée de la nouvelle idole d’Anfield, Fernando Torres le pousse sur le banc. Dans un secteur plus que fourni, avec Babel, Crouch (voir par ailleurs) et Kewell, et dans lequel Dirk Kuyt a fait sa place en complément de l’espagnol, Voronin bénéficie de peu de temps de jeu. Il marque néanmoins 5 buts en 19 apparitions. Un ratio insuffisant pour l’international ukrainien. Stuttgart est sur les rangs pour qu’il retrouve la Bundesliga où il a évolué au FC Cologne et au Bayer Leverkusen.

Peter Crouch, Liverpool, attaquant

Idole des supporters Reds, le géant anglais de 2,02m a lui aussi subi la comparaison avec Fernando Torres. « Robocrouch », surnom inspiré de son physique et de sa manière de célébrer ses buts, n’a inscrit que 5 buts en championnat. Habile de la tête, Crouch a progressé dans son jeu au pied. Une piste mène à Portsmouth, où il a déjà évolué, pour une valeur estimée à 9 M d’euros.

Andy Van Der Meyde, Everton, milieu

Il fait partie de la génération prometteuse de Hollandais. Formé à l’Ajax, il était présenté comme le nouveau Marc Overmars. Contrairement aux autres vedettes Oranje, Van Der Meyde s’est brûlé les ailes à l’Inter de Milan. Peu utilisé, blessé, le milieu offensif n’a jamais démontré les espoirs placés en lui. A Everton depuis 2005, il n’a pas disputé une seule rencontre cette saison.

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