29 Février 2012 : PSG : Ancelotti et Makelele, les deux pions essentiels pour Sissoko

Parmi toutes les recrues estivales et hivernales du Paris Saint-Germain, Momo Sissoko a débarqué sans entraîner de réel engouement. La faute à une condition physique incertaine, qui pouvait clairement faire douter les supporters parisiens sur son réel état de forme. Aujourd’hui, tout le monde est rassuré par les performances du Malien, qui, après des premières prestations inquiétantes, a élevé son niveau de jeu et s’est imposé comme un maillon indispensable.

Il faut dire que lui ne s’inquiétait pas plus que cela. « J’ai joué pour de grands clubs auparavant. J’ai vu de grands entraîneurs, de grands joueurs aller et venir. Ici à Paris, c’est fantastique. Toute l’équipe a énormément progressé ces derniers temps », a-t-il confié à la version anglaise du site de la Ligue professionnelle de football. « Lorsque la concurrence est féroce, tu ne te reposes pas sur tes acquis. Chaque poste est soumis à une grosse compétition, que ce soit en défense, au milieu ou en attaque, et je pense que c’est une bonne chose pour l’équipe. J’aime la concurrence ». Ce que cherche à devenir le PSG, Sissoko l’a déjà connu à Liverpool ou la Juventus.

Cela ne l’empêche pas d’apprécier pleinement le travail de Carlo Ancelotti. « C’est un entraîneur très cool. Il ne s’inquiète pas vraiment, il ne panique jamais. Il apporte beaucoup d’expérience. Il y a un respect mutuel entre les joueurs et lui et c’est très important », a-t-il expliqué. Il refuse cependant d’être désigné comme le successeur de Makelele dans l’entrejeu. « Je ne suis pas obsédé par cette idée. Je suis déjà assez chanceux d’avoir un joueur si expérimenté à mes côtés. Je l’écoute dès qu’il a quelque chose à me dire. C’est un plus », admet-il. Comme quoi, malgré ses expériences prestigieuses, Sissoko sait prêter l’oreille aux conseils des glorieux anciens.