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Difficile de faire plus brûlant que le choc entre Lyon et le Paris Saint-Germain. Pour l’OL, un bon résultat est vital pour ne pas être décroché dans la course à la Ligue des Champions. Pour le PSG, il s’agbit de faire oublier la prestation mitigée face à Montpellier et de ne pas lâcher du lest à Montpellier, qui reçoit Bordeaux. Mais c’est bien sur le plan du jeu que le club parisien sera épié ce soir. Toujours peu convaincant, il a du mal à trouver la cohérence recherchée par Carlo Ancelotti, qui semble peu à peu s’impatienter.

« On doit bien commencer, avec plus de confiance, à la différence de Montpellier. Et surtout, le rester pendant 90 minutes. Contre le deuxième, c’est normal d’avoir eu des difficultés, mais je pense que la prestation de l’équipe était bonne. On a eu une bonne réaction et on a bien contrôlé le match. Après cette rencontre, on a plus confiance dans notre jeu. Le problème qu’on peut avoir en ce moment, c’est que notre jeu n’est pas naturel », a expliqué Ancelotti hier en conférence de presse. Surtout, c’est l’animation offensive qui reste au cœur des débats côté parisien. L’inefficacité de Kevin Gameiro, les excès d’individualisme de Nenê et Ménez et le manque de mouvements font partie des chantiers d’Ancelotti.

Le retour de Pastore lui offre de nouvelles options, comme celle d’évoluer sans véritable attaquant de pointe, ce qui ne sera pas le cas à Lyon. « Contre Toulouse, on a joué sans attaquant, car Gameiro était blessé. Demain, un attaquant jouera. Je ne leur demande pas de marquer, mais de travailler pour l’équipe. Entre Gameiro et Hoarau, je choisirai celui qui est le plus adapté au match », a lancé Ancelotti. Pastore, lui, ne doit pas se sentir protégé par l’entraîneur italien, qui a rappelé que personne n’était indispensable. « Je ne sais pas si Pastore va jouer dès la première minute. Il a besoin d’améliorer sa condition physique. Contre Montpellier, son entrée était importante et il a été bon, il a eu l’opportunité de marquer. C’est un joueur de grande qualité. Il est important mais pas indispensable. Personne ne l’est », a-t-il expliqué. Face à Lyon, il faudra pourtant que les joueurs offensifs donnent l’impression de l’être…

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