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Il y a quelques semaines, Laurent Blanc quittait le groupe des entraineurs en fin de contrat. Prolongé par Bordeaux, il abandonnait Paul Le Guen, Érik Gerets et Guy Lacombe. Depuis, aucun des trois hommes n’a prolongé. Si cela semble en bonne voie pour Guy Lacombe, qui a malgré tout refusé une première offre (en savoir plus), le mystère entoure le futur choix des entraîneurs marseillais et parisiens.

Le quotidien Le Parisien donne de son côté une tendance concernant Le Guen, se basant sur le témoignage de l’un de ses proches. Et à priori, le PSG connaît ses derniers mois sous la direction du technicien d’origine bretonne. « Son idée première, c’est d’arrêter là. Ce qui ne l’empêchera pas d’écouter la proposition du club », confie ce mystérieux ami au Parisien. Au-delà de cette indication, plusieurs indices laissent à penser que cette saison sera la dernière de PLG à Paris. D’abord, l’homme semble aimer les cycles de trois ans. Trois ans à Rennes, où il a été débarqué, trois à Lyon, où il n’a pas prolongé. En juin, cela fera deux ans et demi qu’il dirige le club de la capitale.

Autre donnée à prendre en compte, le timing de Le Guen. Le coach aime attendre le plus longtemps possible avant de déterminer son choix et de l’annoncer. L’OL et Jean-Michel Aulas ont bien connu cela. Le Guen se veut particulièrement attentif à l’évolution du club et aux changements qui se préparent. Car, si l’aspect sportif est plus qu’encourageant, le PSG n’a pas encore effectué sa mue en coulisse. Le nom du futur directeur général est ainsi attendu avec impatience et aidera l’entraîneur parisien à prendre sa décision. « Il resignera au PSG s’il sent un projet clair sur deux ou trois ans. S’il obtient également des garanties, comme celle de ne pas être menacé au premier résultat contraire », dévoile un proche.

Avec Sébastien Bazin aux commandes, Paul Le Guen devrait se sentir en sécurité, le nouveau président étant séduit par le technicien breton. Mais les premières décisions de Bazin seront observées avec attention et pourraient être le déclencheur du choix de l’ancien entraîneur rhodanien. Qui a aujourd’hui toutes les cartes en main.

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