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La scène de joie des joueurs du Paris Saint-Germain dit tout. Tenus en échec par Dijon jusque dans les arrêts de jeu, les hommes de Carlo Ancelotti ont su trouver les ressources nécessaires et arracher les trois points de la victoire dans le temps additionnel pour la septième fois de la saison, un record en Ligue 1 (2-1). Mais hier, si le succès du PSG a confirmé la force collective du club de la capitale, le but inscrit par Kevin Gameiro a également beaucoup fait parler.

Titulaire indiscutable devenu remplaçant de luxe, l’ancien Lorientais avait vu Guillaume Hoarau lui passer devant lors de son retour de blessure. Un coup dur pour l’international tricolore dont le rendement (11 buts en 26 matches) reste correct, mais qui a multiplié les périodes de mutisme. Du coup, le voir marquer au cours de cette rencontre n’a pas laissé ses coéquipiers indifférents. « Kevin a répondu présent, comme tout le groupe. Ce but est un moment fort, le genre de moment pour lesquels on joue au foot », s’est félicité Jérémy Ménez.

« Je pensais que Kevin avait mal contrôlé son ballon, car le terrain était mauvais dans cette zone. Mais, quand il a marqué, ce ne fut pas seulement de la joie. Je me suis aussi dit : putain, il reste encore deux minutes… », a déclaré pour sa part Salvatore Sirigu dans des propos relayés par L’Équipe. Et Carlo Ancelotti dans tout ça ? « J’ai lancé Gameiro pour utiliser sa vitesse dans la profondeur. Je savais que, dans sa tête, il était prêt pour marquer. » Reste maintenant à savoir si cela sera suffisant pour faire débuter Gameiro la semaine prochaine à Caen.

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