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Ce week-end, la Ligue 1 reprend ses droits après deux semaines de trêve internationale. La première ligne droite du championnat a été franchie en tête par trois équipes, dont un surprenant Paris Saint-Germain, que l’on n’attendait pas forcément à cette place. Antoine Kombouaré, nouvel entraîneur du club de la capitale après y avoir été joueur, est conscient de l’ambivalence parisienne : le club n’a plus les moyens financiers de la grande époque, mais se doit de prendre part à la course au titre.

« Quand Greg Coupet a dit « Je veux être champion de France », pour moi c’était une connerie car c’était trop tôt. En même temps, je m’en suis servi pour dire aux joueurs : « Regardez la confiance qu’il place en vous, il est là depuis un mois, il voit vos qualités et il dit : Pourquoi pas ? » Si en mars ou avril, on est à la même place, bien sûr qu’on y pensera », affirme Kombouaré au Parisien, tout en rappelant que Bordeaux, Lyon et Marseille ne boxent pas dans la même catégorie. « On en a très envie mais au niveau de l’effectif on ne peut pas lutter, ils ont des bancs bien plus costauds ».

Néanmoins, ce déficit pourrait être comblé lors du mercato hivernal. « On verra en fonction des besoins. On y réfléchira si on est en difficulté. Et même si on est bien placé, on demandera peut-être à l’actionnaire de faire un effort », envisage l’entraîneur kanak. Avec les départs de Rothen et Kezman, le PSG s’est déplumé dans les dernières heures du mercato. Pour persévérer sur le chemin du succès, le club de la capitale devra être épargné par les blessures. Ce qui semble mal parti avec le cas Mevlut Erding, tout juste opéré à l’épaule. Reste à savoir si l’actionnaire sera sensible aux demandes de Kombouaré.

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