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Dominé hier soir par Salzburg (2-0), le Paris Saint-Germain n’a plus son destin en main en Europa League. Obligé de l’emporter à domicile contre l’Athletic Bilbao pour espérer se qualifier pour les seizièmes de finale de la compétition, le club de la capitale est décidément bien entré dans sa célèbre crise de novembre-décembre. Dès lors, l’avenir d’Antoine Kombouaré est plus que jamais incertain.

Conforté dans sa position par Leaonardo au sortir des matches contre Bordeaux (1-1) et Nancy (0-1), le Kanak n’a plus de soutien exprimé publiquement depuis la déroute contre l’OM (0-3). Interrogé à l’issue de la rencontre perdue hier en Autriche, AK, à qui l’on reproche un 4-3-2-1 immuable ainsi qu’une faible qualité de jeu, refusait de dresser un portrait noir du match. « Il y a quand même eu une réaction après le but. Mais j’attendais plus dans le travail défensif et dans la finition. Disons que les joueurs ont répondu en partie à ce que j’attendais. Mais, je le répète, dans le jeu, il faut être capable de marquer. J’estime même qu’on a archidominé la seconde période. J’ai aimé la réaction de mes gars à ce moment-là. Nous avons quand même fini avec quatre, voire cinq attaquants. Les situations de but sont arrivées. Mais comme il y a des doutes dans les têtes, forcément, on tente moins », a-t-il déclaré au Parisien.

Si Claude Makelele est à nouveau intervenu dans le vestiaire afin de mettre la pression sur les joueurs, Kombouaré sait qu’il joue quasiment sa tête dimanche prochain lors de la réception d’Auxerre. En cas de défaite, les Rouge-et-Bleu pourraient en effet se retrouver à six points du leader montpelliérain si le MHSC l’emporte face à Lorient. Mais pas de quoi impressionner l’entraîneur francilien qui rappelle sèchement à qui veut l’entente qu’il ne lâchera rien. « Comme vous le savez, je suis un battant. Je vais me bagarrer. Il faut voir ça avec mes dirigeants. Bonsoir. »

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