13 Janvier 2012 : PSG : la fin du Parc dictée par le fair-play financier ?

Prévu pour le début de la saison 2013/2014, le fair-play financier fait trembler tous les clubs européens. Et plus particulièrement ceux qui ont pour habitude de recruter à tour de bras malgré une dette imposante. Le but de cette nouvelle mesure est en effet d’imposer à toutes les équipes l’obligation de boucler chaque exercice avec un déficit qui n’excède pas 5 M€. Une demande qui est toutefois impossible à satisfaire du jour au lendemain. C’est pourquoi L’Équipe nous indique qu’un système palliatif a d’ores et déjà été prévu.

Les clubs bénéficieront donc d’une tolérance jusqu’en 2018 afin d’atteindre cet objectif cinq ans après l’instauration du fair-play financier. De 2013 à 2015, les pertes cumulées pourront ainsi aller jusqu’à 45 M€ (soit 22,5 M€/an). Le seuil sera ensuite réduit à 30 M€ de 2015 à 2018 (10 M€/saison). Autre faveur accordée, les pertes pourront être entièrement couvertes, mais uniquement par les actionnaires ou les parties liées aux clubs. À Paris, par exemple, des pertes de l’ordre de 40 M€ sont attendues pour la fin de l’exercice, mais le club de la capitale sera renfloué par son nouveau propriétaire, QSI. Mais à long terme, les Rouge-et-Bleu risquent d’être fortement impactés par le fair-play financier s’ils optent pour une politique de recrutement à tout-va.

En effet, L’Équipe précise qu’après 2018, les découverts pris en charge par les actionnaires ne seront plus tolérés. Mais ce n’est pas tout. Le fair-play financier ayant la vocation d’interdire aux équipes de dépenser plus d’argent qu’elles n’en génèrent, si QSI décide de renflouer les caisses parisiennes de 100 M€, le PSG sera dans l’obligation de générer autant de recettes d’ici la fin de la saison. Une mesure qui explique notamment pourquoi les dirigeants franciliens veulent se doter d’un nouveau stade, que ce soit le Stade de France ou un Parc des Princes agrandi. Avec une enceinte digne d’une Allianz Arena ou d’un Emirates Stadium, le PSG aurait ainsi un pouvoir attractif plus important, mais pourrait surtout augmenter de manière significative ses recettes (billets, loges, boutiques, etc...).