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Cette saison plus que jamais, les entraîneurs sont au centre de toutes les attentions. Notamment un quatuor remarqué et remarquable composé de Guy Lacombe, Erik Gerets, Laurent Blanc et Paul Le Guen. Tous en fin de contrat en juin. Tous sur le chemin du succès cette saison. Une situation qui semble se décanter pour Laurent Blanc, dont la prolongation devrait être officialisée demain, et pour Guy Lacombe.

Quant à Paul Le Guen, son avenir ne pourra pas être abordé tant que la situation à la tête du club ne s’est pas améliorée. Mais l’entraîneur parisien risque d’être le grand gagnant du chamboulement qui se prépare. Avec Villeneuve au poste de président, Le Guen savait que son maintien n’était pas garanti. Si leurs relations étaient cordiales, le futur ex-président du PSG rêvait de faire venir Deschamps à Paris. Un rêve que les bons résultats parisiens avaient forcé Villeneuve à mettre de côté. Villeneuve sur le départ, Le Guen se retrouve sans opposants fondamentaux et dispose d’une grande crédibilité aux yeux de Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire majoritaire qui devrait se décider à enfin occuper le fauteuil de président.

Surtout, Le Guen n’est pas le genre d’entraîneur à réclamer sans cesse plus de moyens. Si le club doit réaliser des économies et baser son projet sportif sur les jeunes du centre de formation, le Breton n’y rechignerait pas. Une aubaine pour Colony Capital qui a déjà atteint son quota de guerres fratricides.

Alors, à l’heure de parler renouvellement de contrat, Le Guen se montre d’une grande sérénité. « Il n’y a pas d’urgence. Le club n’a pas d’obligations par rapport à moi et je n’ai aucune obligation par rapport au club », a-t-il déclaré au Parisien. « Je suis en fin de contrat. Le club est libre et moi aussi.Attendons tranquillement. » Le départ de Charles Villeneuve pourrait également pousser Colony Capital à élargir le champ d’action de Le Guen. Une perspective qui ne déplairait pas au coach parisien, qui se dit « prêt à discuter avec tout le monde. Mais depuis longtemps on me propose de discuter. Je ne suis pas pressé. J’ai envie de voir comment vont tourner les choses ». Après 2 années chaotiques passées dans son club de coeur, Le Guen semble plus que jamais en position de force.

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