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Voilà une nouvelle qui devrait faire jaser. Dimanche soir, l’Olympique Lyonnais est parvenu à sauver les meubles face à un Paris SG conquérant, en arrachant le match nul en fin de rencontre sur un but de Bafetimbi Gomis en position de hors-jeu. En première période, Joël Bats, adjoint de Claude Puel, s’était fait expulser pour avoir contesté trop vivement la décision de l’arbitre de valider le but de Giuly, que beaucoup croyaient hors-jeu, à tort. De ce fait, à la mi-temps, Jean-Michel Aulas n’a pu s’empêcher de descendre de la corbeille présidentielle pour aller s’expliquer avec l’homme en noir, Freddy Fautrel.

Selon Le Parisien , qui cite des témoins de la scène, le président de l’OL a reproché clairement à Fautrel son arbitrage de la première période. Pour Olivier Blanc, directeur de la communication du club rhodanien, il s’est surtout excusé du comportement de Joël Bats. « Il lui a dit qu’il n’y avait pas de problème sur le but de Giuly et s’est excusé pour l’attitude de Joël Bats », raconte-t-il dans L’Equipe. « Il lui a en revanche signalé qu’il trouvait l’avertissement de François Clerc sévère. M. Fautrel l’a ensuite invité à venir s’expliquer dans son bureau où les deux hommes sont restés quelques instants. A la fin du match, ils se sont croisés à nouveau. M. Fautrel a dit à M. Aulas : Vous voyez, c’est toujours mieux quand on peut se parler ».

Justement, c’est bien là le problème. Les Parisiens, qui ont refusé de polémiquer sur l’égalisation après la rencontre, auront du mal à ne pas se poser de questions. « C’est malvenu et dommageable », admet un arbitre international sous couvert d’anonymat dans Le Parisien. L’acharnement compréhensible mais parfois exagéré de Jean-Michel Aulas à défendre les intérêts de son club pourrait se voir interprété d’une manière bien plus préjudiciable. Entre des arbitres à qui l’on conseille d’engager le dialogue et des présidents aptes à mettre une pression terrible sur les épaules de l’homme en noir, peut-on trouver un équilibre et la certitude de voir l’équité respectée ? Le scénario du match incite au questionnement. Mais de là à dire que la discussion privée entre Aulas et Fautrel a joué un rôle, il y a un pas que nous ne franchirons pas.

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