1 Février 2012 : QPR : malheureux, Djibril Cissé donne les raisons de son transfert

Il ne sera resté donc que six mois à la Lazio Rome. Après 18 matches de Serie A (13 titularisations) et 1 petit but, Djibril Cissé a préféré quitter le championnat italien où ne semblait plus avoir d’avenir pour retourner dans une Premier League qu’il avait délaissé en 2009. Une nécessité pour un joueur qui croyait avoir retrouvé sa réputation de serial buteur après son passage au Panathinaïkos. C’est tout du moins ce qu’il a confié dans un entretien accordé à L’Équipe dans lequel il explique son départ.

« Je n’étais plus (heureux), ou plus souvent, dans l’équipe et j’avais du mal à retrouver mes marques. Cette saison, toutes compétitions confondues, j’ai donné huit passes décisives, mais ça me faisait mal de ne plus marquer. Je ne jouais plus dans une position axiale, mais à droite ou à gauche, quand je n’étais pas sur le banc. Je n’avais encore jamais vécu ça. Pour jouer en pointe, il fallait que Klose ou Rocchi se blessent en même temps. (…) Ma décision était prise. Après, j’étais encore sous contrat et donc j’ai fait le métier, c’est normal. »

Barré par le duo Klose-Rocchi, Cissé vivait donc très mal ce statut de remplaçant immuable. Aux Queen’s Park Rangers, l’attaquant français espère désormais retrouver le sourire. Si le challenge proposé par le club anglais n’est certes pas vraiment plus excitant que celui de la Lazio, peu importe pour l’ancien Auxerrois. « Je n’étais plus content à Rome. Je faisais la gueule sur le terrain, je faisais la gueule en dehors, je devenais exécrable avec tout le monde. Le football, c’est ma vie et j’avais absolument besoin d’être sur le terrain. (…) À QPR, j’arrive en terre connue. Je vais retrouver Taye Taiwo, avec qui j’ai joué à l’OM, mais aussi Anton Ferdinand, mon coéquipier à Sunderland, ou encore Shaun Wright-Phillips, un bon ami qui était présent à mon mariage. Je connais beaucoup de monde et comme je suis quelqu’un qui marche à l’affect, je pense que je vais être heureux ici. » C’est tout le mal qu’on lui souhaite.