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Le RC Lens vit un nouveau passage à vide. 19e du championnat avec seulement 8 points, les Sang et Or s’enfoncent dans le classement et voient leurs vieux démons ressurgirent. Afin de conjurer le sort et peut-être aussi pour s’aérer l’esprit, les hommes de Jean-Guy Wallemme se sont offert une séance de dédicace 48 heures après leur débâcle à domicile face à Toulouse (2-0). L’entraîneur lensois était présent avec l’ensemble de son effectif au Cinéville d’Hénin-Beaumont.

Le coach nordiste n’a pas mâché ses mots, et appelle à la révolte : « C’est souvent la réaction des hommes qui est importante. Je ne dis pas que mes joueurs ne sont pas soudés, mais ils n’arrivent pas à répéter en match ce qu’ils font à l’entraînement. Il faut donc forcer le verrou. Logiquement, quand on a connu la descente en L2, on n’a pas envie d’y retourner... Des joueurs de talent, on en a sans doute. Le problème, c’est qu’on ne les voit pas... Or, à ce niveau, il n’y a pas de place pour la médiocrité », a-t-il déclaré à La Voix du Nord.

Et Jean-Guy Walemme ne s’arrête pas là : « On me dit que mes joueurs adhèrent à mes idées. Mais, dimanche, pensez-vous que tout le monde était derrière moi ? Je ne sais pas. Vu ce qui se passe, soit ce sont des faux culs ou alors je me trompe sur leur cas. Si les musiciens ne suivent pas le chef d’orchestre, ça ne va pas. Ils m’affirment tous qu’ils ont confiance en moi, mais qu’ils le prouvent ! Il faut assumer et relever la tête. Les actes, c’est nous. Et que l’on ne dise pas que le groupe a pu être affecté par les réactions du public. Si c’est le cas, il faut changer de métier tout de suite ».

De là à savoir si la thérapie de choc mise en place par l’entraîneur lensois portera ses fruits : réponse samedi soir avec la réception de Lorient au Stade Bollaert.

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