29 Novembre 2008 : Quand le PSG s'est fait voler son destin par Manchester City...

Dans le football plus qu’ailleurs les opportunités se saisissent une fois où se regrettent toujours. Les annales du sport font état de dizaines de transferts avortés, d’espoirs envolés ou de négociations complexes qui n’ont abouti que sur une fin de non-recevoir. Tant d’éventualités jamais finalisées qui auraient pu donner un tout autre visage au paysage footballistique aussi bien européen que mondial.

Ces rendez-vous ratés sont sans doute l’une des spécialités du Paris Saint-Germain. Après avoir refusé les venues de Kakà et de Ronaldo à leurs débuts, manqué le transfert de Jérémy Toulalan pour un changement d’entraineur, l’hebdomadaire gratuit Sport revient dans l’édition de cette semaine sur un nouvel évènement qui aurait pu bouleverser la donne du championnat de France et peut être offrir plus de rêves au Parc des princes.

En effet, alors que se profile la rencontre de coupe de l’UEFA entre Man City et le PSG, le journal revient sur ce qui aurait pu être l’attraction de la Ligue 1 mais qui s’est finalement achevé dans le rayon des rêves déchus. L’épisode se déroule il y a de ça deux années, lors de la revente du club parisien. Les dirigeants en place voient arriver sur leurs bureaux une offre extravagante d’un investisseur en provenance d’Abou Dhabi, désireux de racheter l’équipe dans le but de s’installer dans le paysage européen des affaires. Une opportunité dorée qui sera refusée par la mairie de la capitale, se prononçant en tant qu’investisseur, au nom de la non-traçabilité des fonds. Quelques mois plus tard, le docteur Al-Fahim pose ses valises et ses billets de côté de Manchester où les Citizens l’accueillent à bras ouverts. Depuis les transferts cousus de fil d’or sont plus courant sur le sol britannique qu’au Camp des Loges, où chaque arrivée de joueur est un investissement à haut risque.

Une petite histoire de coulisse qui fera sans doute bondir les supporters des rouges et bleus, mais qui peut cependant s’annoncer rassurante dans l’optique d’une politique financière saine au sein du football français. En attendant, les Parisiens auront à cœur jeudi soir de transformer ce rendez-vous manqué en anecdote plutôt qu’en sempiternel regret.