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Formé à Poitiers puis révélé à Châteauroux, c’est au RC Lens que Ferdinand Coly effectuera ses meilleures saisons, avec notamment un titre de champion de France perdu lors de la dernière journée de la saison contre Lyon lors de la saison 2001-02. S’en suivra une courte expérience en Premier League à Birmingham puis le début de cinq saisons en Italie, à Perouse tout d’abord, puis à Parme. Sans club depuis deux ans, le solide défenseur international sénégalais (44 sélections) s’est confié à FM. Coly rêve d’un dernier challenge et se dit physiquement prêt à en découdre. Quelques heures après cet entretien, l’ancien lensois s’est envolé pour la Grèce ou il est actuellement mis à l’essai dans le désormais très francophone club de Kavala.

FM : Ferdinand Coly on vous a perdu de vu depuis votre départ de Parme en juin 2007, que devenez-vous ?

FC : Ca va je vais bien, en fin de contrat et après la descente de Parme en série B, j’ai eu plusieurs pistes qui ne se sont pas concrétisées. Je me suis entraîné avec plusieurs clubs, j’ai été à Capbreton pour maintenir une bonne condition physique. Je suis bien physiquement c’est pourquoi j’espère trouver un challenge intéressant si ce n’est pas le cas je mettrai un terme à ma carrière.

FM : En France, on vous connait surtout pour votre passage remarqué du côté du RC Lens (entre 1999 et 2003), est-ce qu’il s’agit pour vous de vos meilleurs moments en tant que joueur ?

FC : C’est sur, pour moi ce sont de grands moments marqués par la déception de ne pas avoir été champion de France en 2002. Malgré cette déception, cette saison reste la meilleure de ma carrière grâce à l’équipe nationale du Sénégal : vice champion d’Afrique et la fameuse épopée en coupe du monde 2002 en Corée du Sud et au Japon (éliminé en ¼ de finale par la Turquie) et cette inoubliable victoire contre la France en ouverture de la compétition.

FM : Vous avez 35 ans aujourd’hui, pensez vous que vous pouvez encore apporter au plus haut niveau ?

FC : Je suis très bien physiquement et mentalement pour ceux qui en doutent je suis prêt à venir m’entraîner une semaine sans problème. J’espère avoir l’opportunité de le démontrer (NDLR : il vient d’être mis à l’essai par le club grec de Kavala).

FM : Comment expliquez-vous le fait qu’aucun club français n’ait songé à vous durant cet été ?

FC : En France, il y a souvent la barrière de l’age, j’ai quitté le championnat depuis plus de 6 ans et j’ai 36 ans dans quelques jours. Mon agent, Christian Payan a eu des contacts c’est vrai, mais ils n’ont pas abouti surtout pour raison financière.

FM : Comment envisagez-vous votre reconversion ?

FC : Rester dans le milieu du football pourquoi pas, c’est assez vaste. Travailler pour la promotion du football africain ne serait pas pour me déplaire. Actuellement, je suis en contact avec des organismes de reconversion.

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