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Toulouse marche fort cette année. Présente dans la première moitié du classement, la Ville Rose peut prétendre à une saison dorée, en espérant réaliser la même qu’en 2006-2007. Cette fameuse saison où le Téfécé, alors entraîné par Élie Baup, a déjoué tous les pronostics en terminant à la 3e place et en accédant au tour préliminaire de la Ligue des Champions. À cette époque, le TFC pouvait compter sur un élément de grande classe : Johan Elmander.

Acheté à Brondby en 2006, le Suédois est inconnu en France malgré une apparition lors de la Coupe du Monde 2006 et un passage au Feyenoord Rotterdam. Mais le public hexagonal va vite retenir son nom. Combatif, puissant, muni d’une bonne vision du jeu, Elmander écoeure assez vite les défenseurs centraux de France, à l’image d’un Cris totalement dépassé lors d’une victoire toulousaine face à Lyon. Auteur de 11 buts, le grand Johan (1m88) passe vite du statut d’inconnu à celui de cible des plus grands clubs. Mais à l’été 2007, le Suédois choisit de faire honneur à Toulouse en restant au club, pour une année qui s’avèrera galère. Entre blessures et lutte pour le maintien, Elmander est beaucoup moins flamboyant dans le jeu.

Du coup, c’est Bolton qui empoche la mise. Un club anglais de seconde zone, qui possède les moyens financiers pour s’acquitter des 13 millions d’euros demandés. Soit le transfert le plus cher de l’histoire des Vagabonds et la plus importante somme reçue par Toulouse. Bolton, c’est un peu l’auberge espagnole de la Premier League : 16 nationalités différentes, et l’ambition de ne pas finir trop loin au classement.

Pour Elmander, le démarrage est réussi : premier match et premier but. Les fans des Wonderers vont ensuite attendre trois mois pour attendre le deuxième. Malgré 10 titularisations sur 14 possibles, l’ancien Toulousain n’y arrive pas. Le soulagement était de mise ce week-end donc après le second but de son aventure anglaise. « Ce but est un gros soulagement parce que cela faisait huit matchs que je n’avais pas marqué. J’avais besoin de temps. J’espère que je vais continuer à marquer maintenant », a affirmé le Suédois au Daily Mirror. « Tout le monde pense qu’un attaquant ayant coûté cher devrait inscrire 35 ou 40 buts. C’est comme ça. En tout cas, nous avons beaucoup de bons joueurs dans cette équipe. Les gens pensaient peut-être que nous allions souffrir, mais nous pouvons figurer dans la première partie du tableau. » Une chose n’a pas changé, Elmander est toujours le joueur combatif que Toulouse a connu.

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