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Une chose est sûre, Joseph Yobo n’aura pas laissé en France un très grand souvenir. Au mieux subsiste encore chez quelques Marseillais le vague souvenir d’un défenseur quelconque, ou celui d’un énième transfert manqué. Il est arrivé à l’OM en 2001, à l’âge de 21 ans, auréolé d’une réputation de très solide défenseur glanée sur les pelouses de la Jupiler League, avec le Standard de Liège. Le Nigérian fera finalement pâle figure au sein d’un Olympique de Marseille qui déçoit, échouant à la neuvième place du championnat au sortir de la saison.

Résultat des courses, il est prêté la saison suivante à Tenerife, pour libérer une place d’extra-communautaire dans l’effectif. Il ne fait alors plus partie des plans des dirigeants phocéens, et Alain Perrin l’envoie ensuite à Everton, d’abord en prêt, puis définitivement. Yobo est alors la première recrue du nouvel entraîneur des Toffees, un certain David Moyes. Aujourd’hui, l’Ecossais est considéré comme l’un des tous meilleurs managers de Premier League, en ayant hissé le club aux portes du Big Four. Et durant sept saisons, il s’est largement appuyé sur les performances de l’international Nigérian. Reconverti en défenseur central par Moyes, Yobo ne tarde pas à démontrer toutes ses qualités. Robuste, dur sur l’homme, il est la base d’une équipe d’Everton qui s’installe parmi les plus régulières du championnat.

Une histoire qui touche à sa fin ?

La saison 2006-2007 marquera le point d’orgue de son ascension du côté de Goodison Park. Il devient alors le joueur qui compte le plus d’apparitions sous le maillot Bleu et Blanc, et le premier joueur noir a être nommé capitaine de l’équipe. Cette année-là, il jouera tout simplement l’intégralité des rencontres d’Everton en championnat.

Malgré un intérêt prononcé d’Arsenal, Yobo a toujours fait montre d’une grande fidélité à l’égard de son club. La belle histoire semble pourtant sur le point de prendre un nouveau tournant. Cette saison, il subit en effet la concurrence directe de Joleon Lescott et Philip Jagielka, fraîchement replacés en défense centrale par les soins de Moyes. Aussi, le Super Eagle envisagerait de moins en moins de signer la prolongation proposée par ses dirigeants. Son actuel contrat s’achève en juin prochain. Si un accord n’était pas trouvé rapidement, Everton devrait envisager sérieusement un transfert de son précieux défenseur dès cet été, pour éviter de le voir s’envoler gratuitement au terme du prochain exercice. Arsène Wenger s’en frotte déjà les mains, affirme The Daily Mail, en évoquant la possible concurrence de Manchester City sur le dossier.

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