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Le nom de Renato Civelli est bien évidemment lié à l’Olympique de Marseille. Entre le défenseur argentin et le club phocéen, les relations ont toujours été tumultueuses. De retour depuis quelques semaines en Argentine, Civelli revit et fait à nouveau parler de lui.

Arrivé dans l’anonymat le plus complet en provenance de Banfield durant l’hiver 2005, un jeune défenseur argentin de 22 ans débarque sur la Canebière en prêt. Auteur de débuts prometteurs, l’OM lève l’option d’achat pour 1,5 M€, mais les supporters restent dubitatifs quant au réel niveau du joueur. Titulaire indiscutable au début de l’année 2006/07 sous les ordres d’Albert Emon, le recrutement de Julien Rodriguez va le pousser sur le banc et le temps de jeu de Civelli va se réduire comme peau de chagrin et va le pousser irrémédiablement vers la sortie. Prêté durant une saison à Gimnasia La Plata, l’Argentin revient à Marseille durant l’été 2008 avec un statut de remplaçant qui lui colle à la peau. Au coeur d’un effectif défensif pléthorique, Érik Gerets l’ignore et il doit attendre le mois de février pour lancer sa saison après une grave blessure de Julien Rodriguez, celui-là même qui l’avait poussé sur le banc de touche quelques mois auparavant. Auteur d’une fin de saison solide, Renato Civelli espère voir son contrat prolongé. Malheureusement pour lui, les dirigeants olympiens ne sont pas intéressés et il quitte Marseille le coeur gros avec un sacré goût d’inachevé.

Après avoir espéré rejoindre la Lazio Rome, Saragosse puis Blackburn, il retourne finalement au pays à San Lorenzo sous les ordres de Diego Simeone. Auteur d’un excellent début de saison, Civelli a ouvert son compteur but le week-end dernier face Huracan et il se murmure au pays que quelques clubs européens songent déjà à lui pour la saison prochaine. Après son expérience en demi-teinte à Marseille, un retour en Europe serait une belle revanche pour un joueur boudé l’été dernier et qui n’est âgé que de 26 ans.

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