5 Octobre 2009 : Quel remède pour soigner l'OM ?

En une semaine, les belles promesses de l’Olympique de Marseille se sont transformées en désillusions. Trois défaites face à Valenciennes (3-2, 7e journée), au Real Madrid (3-0, 2e journée de Ligue des Champions) et à Monaco (1-2, 8e journée) sont venues obscurcir l’horizon jusque-là sans nuages de Didier Deschamps et ses hommes.

DD refuse d’abdiquer, persuadé que ce n’est qu’une mauvaise passe passagère. « La semaine a été très difficile pour nous tous, les joueurs en premier. Mais on en est encore au début de la compétition. Il reste encore de longs mois. Je le répète, je suis convaincu du potentiel individuel et collectif. C’est une période très difficile. On connaît une perte de confiance. (...) À moi de trouver les solutions pour que ça aille mieux », a lancé le technicien phocéen après la déroute contre l’ASM. 

Résoudre le casse-tête Lucho Gonzalez sera le premier chantier que devra régler le champion du monde 1998. Le milieu international argentin semble perdu sur le terrain, quelle que soit sa position dans l’entrejeu. Depuis son retour de blessure, El Comandante a laissé entrevoir un bagage technique très intéressant, mais n’a pas énormément apporté au onze olympien. Pire, sa présence semble même déséquilibrer quelque peu l’équipe. Seulement, l’entraîneur de l’OM peut-il se permettre de laisser sur le banc la recrue la plus chère de l’histoire du club ? Telle sera l’énigme à résoudre.

Ensuite, les Ciel et Blanc devront régler leurs problèmes défensifs. Impériaux en début de saison, Souleymane Diawara et Gabriel Heinze semblent marquer le pas et laissent trop souvent Steve Mandanda livré à lui-même. Le retour de Vitorino Hilton pourrait être la clé des maux du secteur défensif. Les semaines à venir s’annoncent donc très compliquées pour Didier Deschamps et son staff. Des difficultés à la hauteur des espérances des supporters de l’OM après l’investissement massif consenti sur le marché des transferts cet été. Homme de challenge, le Basque sait ce qui lui reste à faire.