20 Mai 2009 : Real Madrid : déjà un premier échec de taille pour Perez

Arsène Wenger et le Real Madrid, une histoire qui n’aura peut-être jamais lieu. Malgré tout le respect de l’entraîneur français envers le club merengue, malgré la volonté féroce d’un Florentino Perez prêt à tout pour recruter le manager des Gunners, il semble bien que ces deux parties ne tombent jamais d’accord. Et la cause est toujours la même : l’amour de Wenger pour Arsenal. Un amour passionné et fidèle, qu’il a de nouveau manifesté hier, en répondant au Daily Mail.

« Il n’y a pas à s’inquiéter, je ne veux pas partir. Je reste ici ». Une phrase qui met un terme à une semaine de trouble et d’agitations autour de son avenir. Une réunion houleuse avec quelques supporters jeudi dernier, un Florentino Perez qui revenait à la charge bardé de promesses et muni d’un chèque colossal, tout était réuni pour que Wenger se décide à quitter les Gunners après 13 ans de bons et loyaux services. Dimanche dernier, il semblait mal à l’aise au moment d’évoquer l’intérêt du Real à son encontre, comme si quelque chose se tramait en coulisse. Wenger a dû beaucoup réfléchir ces derniers jours. Aujourd’hui, sa décision est prise et Arsenal peut respirer.

Cela sonne déjà comme un échec pour Florentino Perez. Si Wenger était loin d’être sa seule piste pour le poste d’entraîneur, elle était sa principale et probablement la meilleure. L’éventuel futur président s’est attribué quelques défis de taille sur le prochain marché des transferts en cas d’élection, et voilà que l’un d’entre eux lui échappe déjà. De quoi faire réfléchir les électeurs à deux fois avant de cocher son nom ? Peut-être pas. Mais Perez va devoir appuyer sur l’accélérateur s’il veut redevenir un président de Galactiques.