28 Octobre 2009 : Real Madrid : les trois noms qui font déjà frémir Pellegrini

« Nous demandons pardon au Madrilisme ». Au lendemain de la bérézina du Real Madrid face à la modeste équipe d’Alcorcon, Jorge Valdano, Manuel Pellegrini, Raul, Guti, toutes les figures importantes des Merengues n’ont pu faire autrement que de s’excuser platement. Si les supporters madrilènes préfèreront toutefois une réaction sur le terrain, un homme reste est dans une situation bien plus compliquée que les autres : Manuel Pellegrini.

Comme bien souvent, lorsqu’une équipe va mal, le premier à en subir les conséquences est généralement l’entraîneur. Le technicien chilien n’échappe donc pas à la règle. Sauf que contrairement à ses homologues, l’ancien coach de Villarreal est encore plus exposé. La faute au mercato dantesque réalisé par Florentino Perez. Entraîneur le plus gâté du dernier marché des transferts estival avec les arrivées de Kaka, Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et Xabi Alonso, Pellegrini savait d’entrée de jeu qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Le but ultime de Perez étant de soulever la dixième Ligue des Champions du club devant son public au Stade Santiago Bernabeu, théâtre de la prochaine finale.



Spalletti en favori ?

Après avoir manqué ses deux premiers chocs de la saison face au FC Séville et au Milan AC, le Real a donc subi son troisième revers significatif de la saison. Devenue la risée du Royaume ibérique, la Casa Blanca pourrait réagir de manière assez violente. Dans un monde impitoyable où le mot crise est prononcé quand l’équipe se classe en dessous de la première place, l’humiliation vécue hier soir dans la banlieue madrilène pourrait donc être la goutte qui fait déborder le vase.

Preuve en est avec l’information dévoilée sur RMC. Une short list de trois noms aurait en effet été mise en place au cas où Pellegrini viendrait à être renvoyé. Une liste où figurent le Danois Michael Laudrup (ex-Spartak Moscou), l’Italien Luciano Spalletti (ex-AS Rome) et le Suédois Sven Goran Eriksson (ex-Manchester City). Si tous sont actuellement au chômage, Spalletti aurait toutefois les faveurs des dirigeants ibériques. La raison ? Tout simplement parce que son sens tactique plait à la direction madrilène, mais surtout parce qu’il a su gérer l’épineux cas Totti qui, comme Raul, est un capitaine poussé doucement vers la sortie.