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Portier numéro un du Real Madrid depuis dix ans maintenant, Iker Casillas est devenu une icône chez les Merengues. Pur produit de la formation madrilène, l’international espagnol âgé de 28 ans en a connu des choses au Stade Santiago Bernabeu. Faisant partie d’un des rares rescapés de la première ère des Galacticos avec Raul, San Iker est peut-être l’un des seuls à pouvoir apporter un jugement depuis le début de la période galactique 2.0.

Avec des recrues estivales à couper le souffle, Casillas a été interrogé par France Football sur ce Real Madrid new-look. Alors que plusieurs médias redoutent le retour du fiasco du premier mandat de Florentino Perez, Casillas tente d’expliquer l’attente que cette équipe suscite. « Nous sommes conscients de tout cela. En espagnol, on appelle ça la ilusion. Elle est tellement puissante qu’on a plus parlé des transferts du Real que de la triplette de titres du Barça. Cette équipe-là convient parfaitement à la culture qui est la nôtre. C’est-à-dire aller toujours vers l’attaque. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’on mise sur la défense. »

Si de tels propos sont parfaitement illustrés par les matches face à l’Espanyol (3-0), Xerez (5-0) ou encore Tenerige (3-0), les lacunes défensives leur ont toutefois joué de bien mauvais tours. Si l’incroyable défaite face à la modeste équipe d’Alcorcon (0-4) est le fait le plus marquant, les rencontres face au Milan AC (2-3) ou contre Séville (1-2) prouvent cependant qu’il aujourd’hui compliqué de réussir dans le football actuel. Si les nouveaux Galactiques ne devraient cependant pas bousculer les traditions merengues, Casillas est également revenu sur un sujet qui touche plus particulièrement le public français : Karim Benzema.

Recruté pour 35 M€, l’ancien Lyonnais peine à s’imposer et voit régulièrement maintenant Gonzalo Higuain lui voler la vedette malgré son statut de remplaçant. Si le parallèle avec Nicolas Anelka est donc facile à faire, Casillas défend le nº 11 madrilène. « Mais Karim va bien. Tout ce qui se raconte n’est que foutaise. Il a vingt et un ans et joue au Real Madrid. Pourquoi voulez-vous qu’il ait des problèmes ? (…) C’est du grand n’importe quoi ! Nicolas (Anelka) avait une manière spéciale d’être et de voir le football. Ce n’était pas un mauvais gars, mais il était à un moment compliqué, en plus avec cette étiquette de joueur le plus cher de l’histoire. Tous les regards étaient fixés sur lui. Karim n’a rien à voir avec lui. Selon moi, il est appelé à devenir, d’ici un ou deux ans, l’un des meilleurs footballeurs de la planète. » SI San Iker le dit...

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