16 Septembre 2008 : Rolland Courbis aux jeux romains

« C’est clair, net et précis, il sera foutu à la porte s’il continue à me faire ch... et qu’il n’y a pas de victoire à Sedan ». La déclaration faite par le président de Montpellier, Loulou Nicollin avait été très claire. En cas de défaite ou de match nul, Rolland Courbis prend la porte. Entraîneur emblématique et plus que prolixe, l’ancien coach de l’OM n’a pas tardé à réagir.

Consultant sur RMC, c’est sur cette même radio que Courbis a décidé de répondre à son président. Face à la bouillante déclaration dont il a fait l’objet, le technicien montpelliérain a refusé d’entrer en conflit avec son dirigeant. « Que Loulou soit mécontent, je le comprends à 200 %, mais je ne suis à Montpellier que depuis 15 mois. Concernant cette déclaration, ça ne me dérange pas qu’un journaliste profite de la colère d’un personnage pour faire un papier commercial. Ce que je ne comprends pas c’est qu’on dise qu’on a été mauvais à partir du Match contre Reims qu’on a gagné 4-0. Les joueurs lisent la presse et ne comprennent pas. »

Avec un ultimatum fixé au prochain match contre Sedan, Courbis se dit pourtant calme, mais regrette cette décision qui va mettre plus de pression qu’il n’en faut à ses joueurs. « On veut faire du match de Sedan un événement comme à l’époque des Romains. On fait déjà partie des équipes à battre au vu du passé de Montpellier alors si on rajoute ça, les joueurs vont penser à chaque contrôle à ma tête. Mais bon, moi je suis tranquille. » Cette comparaison aux jeux pratiqués à l’époque des Romains n’est pas sans rappeler “l’odeur de sang flairée par les journalistes” évoqué par Raymond Domenech. Une déclaration qui avait pourtant été critiquée par ce même Rolland Courbis