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Comme Monaco, Saint-Étienne a eu un mal fou à boucler son recrutement. Les renforts offensifs sont arrivés lors des derniers jours, en provenance d’Argentine. Avec le buteur Bergessio et le milieu de terrain offensif Augusto Fernandez, l’ASSE espère avoir tiré le gros lot. Lors de sa présentation officielle, le dernier cité a déjà démontré toute sa volonté de réussir sous le mythique maillot vert.

« Je suis comme un soldat au service des entraîneurs. C’est à eux de me demander ce que je dois faire et j’essayerai de le faire au mieux », explique-t-il. « C’est vrai que j’avais très envie de jouer en Europe parce que nous sommes vus différemment par les sélectionneurs. Mais pour être vu, je dois d’abord très bien jouer. » Alain Perrin ne tarit pas d’éloges sur le joueur, prêté sans option d’achat par River Plate. « C’est un joueur de couloir, plutôt milieu offensif droit, qui peut aussi évoluer derrière les attaquants. Il possède des qualités de dribble, de centre et il est capable de provoquer dans son couloir ».

Saint-Étienne peut se féliciter en tout cas d’avoir réalisé ce coup, quelque peu inespéré. Courtisé ardemment par la Lazio Rome, avec qui il avait même signé un précontrat, Augusto Fernandez n’a pu rallier l’Italie, ne possédant pas la double nationalité italo-argentine. « C’était une opportunité inespérée, inattendue. C’est la troisième recrue offensive que l’on cherchait et même si nous avions préféré que le prêt soit assorti d’une option d’achat, River Plate était inflexible dans les négociations. Comme nous étions en fin de mercato, nous n’avions pas beaucoup de temps de négocier. Plutôt que de perdre un joueur, nous avons préféré accepter un prêt sec. Si ça se passe bien et que River Plate est prêt à discuter plus tard, on discutera », promet le directeur sportif Damien Comolli. En attendant de voir le futur numéro 5 à l’oeuvre, les supporters stéphanois ont de quoi rêver.

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