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Respectivement vingtième et dix-neuvième au classement du championnat de France de Ligue 1 avant la vingt-sixième journée qui aura lieu ce week-end, Sochaux et Auxerre connaissent une saison galère. Les deux plus mauvaises défenses de l’élite n’ont remporté que quatre petits matches depuis le début de la saison, difficile dans ces conditions de se sortir de la zone rouge. Une situation ubuesque pour deux clubs historiques du football français, qui étaient encore il y a peu en Coupe d’Europe, les Doubistes disputant la Ligue Europa et les Bourguignons jouant la Ligue des Champions.

Mais Lionceaux et Icaunais sont désormais bien loin de tout cela, et devront batailler jusqu’au bout pour sauver leur peau en Ligue 1. Presque dans l’indifférence générale, deux clubs phares sont en train de basculer vers un triste calvaire déjà connu par Nantes, Lens ou Monaco. Dans les colonnes de L’Équipe, le président sochalien Alexandre Lacombe, refuse toutefois de rendre les armes : « Le championnat est serré, et nous allons rencontrer sept concurrents directs. À nous de faire de toutes ces rencontres des matches de Coupe. Ce qui est important, c’est de conserver un mental pour s’en sortir. Il faut davantage d’agressivité. Maintenant, ce n’est plus une histoire de joueurs, mais de mecs ».

L’homme fort doubiste fait donc appel à l’honneur de ses troupes, alors que le coach auxerrois Laurent Fournier préfère assumer de son côté sa part de responsabilité : « J’ai ma part de responsabilité. Mais il faut se rappeler la saison passée, où le club s’est sauvé à la 38ème journée. (...) Je pense toujours que la solution est de jouer, mais il faut s’adapter. Les joueurs avaient besoin de se rassurer. Ce qu’ils ont fait depuis quatre matches montre qu’ils peuvent redevenir des combattants. On va en chier jusqu’au bout, et si on garde ces valeurs, tous ensemble, ça peut marcher ». Voilà qui est dit.

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