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Réussir parmi l’élite n’est pas chose aisée. Surtout pour les plus jeunes. La Ligue 2 vient souvent proposer son aide aux clubs de l’élite pour achever la formation de leurs jeunes espoirs talentueux en manque de temps de jeu. Un choix parfois payant, puisque ces derniers en reviennent affirmés, expérimentés et fin prêts à en découdre en Ligue 1. Dernièrement, les exemples de réussite sont nombreux (Moussa Sow, cédé à Sedan avant de s’imposer à Rennes, et Garry Bocaly, prêté à Montpellier qui se révèle comme une solution de rechange intéressante du côté de Marseille, entre autres). Pour vous, FootMercato s’est penché, de manière non exhaustive, sur ces phénomènes aux dents longues, futurs pensionnaires de L1 en puissance.

Steeven Langil (21 ans, milieu offensif, Stade Malherbe de Caen)

Cédé lors du mercato estival par l’AJ Auxerre, où il n’a jamais pu s’imposer en équipe première (13 apparitions seulement), Steeven Langil réussit des débuts tonitruants avec le Stade Malherbe de Caen. Le milieu offensif est l’un des détonateurs du football offensif pratiqué par les leaders du championnat. Sa rapidité et ses feintes ont déjà mis à mal de nombreux défenseurs du championnat. Encore plus fort, le Martiniquais allie l’efficacité au spectacle puisqu’en 13 rencontres, il a marqué 5 fois, adressant également 3 passes décisives. La belle progression de l’ancien pensionnaire de Nîmes ne devrait pas longtemps passer inaperçue auprès des clubs de L1. L’AJA et son entraîneur Jean Fernandez, fins connaisseurs en matière de jeunes talents, doivent apprécier.

Nolan Roux (21 ans, attaquant, Stade Brestois)

Avec seulement 9 buts inscrits en 11 journées (seul Grenoble a fait pire !), le RC Lens doit amèrement regretter d’avoir laissé filer définitivement Nolan Roux lors du mercato d’été. Avec 6 réalisations au compteur, le jeune attaquant prouve en effet à ses anciens dirigeants qu’il aurait mérité leur confiance. Le natif de Compiègne a aujourd’hui tourné la page Sang et Or pour se donner à fond avec le Stade Brestois. Et apparemment les spectateurs du Stade Francis Le Blé ne s’en plaignent pas ! D’autant, qu’en plus d’empiler les buts, le fils de Bruno (ancien joueur du PSG, du Havre et de Rennes entre autres) se bat sur tous les ballons et sait aussi se montrer altruiste (une passe décisive). Une révélation.

Jérémy Pied (20 ans, milieu, FC Metz)

Décidément, le centre de formation de l’Olympique Lyonnais s’impose comme une référence en la matière ces dernières années. Après Karim Benzema, Hatem Ben Arfa ou François Clerc, le club rhodanien a sorti une nouvelle génération de joueurs prometteurs. Si Yanis Tafer, Clément Grenier, Ishak Belfodil ou Lamine Gassama tentent de faire leur trou en équipe première, Jérémy Pied a lui préféré jouer régulièrement en rejoignant le FC Metz. Et après des débuts timides, le milieu de terrain s’est imposé comme l’un des tauliers du club lorrain. Avec 3 buts (dont une superbe frappe des 20 mètres face à Strasbourg lors de la 13e journée) et 2 offrandes, le Gone est l’une des satisfactions du bon début de saison messin (5e à 8 points du leader Caen).

Anthony Modeste (21 ans, attaquant, SCO Angers)

Depuis deux saisons déjà, Anthony Modeste a prouvé qu’il avait un avenir parmi l’élite avec plusieurs sorties de qualité sous les couleurs de l’OGC Nice (3 buts en 42 bouts de matches de L1). Seulement, l’attaquant a vite compris que son temps de jeu n’augmenterait pas, en voyant arriver Mickaël Poté, Mamadou Bagayoko et Anthony Mounier lors du dernier mercato estival. Il demande alors à ses dirigeants d’être prêté. Direction Angers. Sous la tunique du SCO, il se régale. Le natif de Cannes enchaîne les grosses prestations et les buts (7 en 12 rencontres de championnat) au point de devenir le chouchou du Stade Jean-Bouin. Son excellent rendement lui a également permis d’intégrer l’équipe de France Espoirs, où il relègue souvent David N’Gog (Liverpool) sur le banc de touche.

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