27 Novembre 2009 : Un ancien flop de L1 met la Turquie à ses pieds

Un petit but en dix-huit apparitions. Voilà le triste bilan d’Aziza Makukula (28 ans) lors de son passage à Nantes en 2002/03. Pourtant, les Canaris avaient fondé beaucoup d’espoirs sur cet espoir dont les débuts prometteurs en Espagne laissaient présager une brillante carrière. Depuis, le grand attaquant traîne sa carcasse dans toute l’Europe pour trouver le club qui lui permettra d’exploser au plus haut niveau. Lors du mercato d’hiver 2008, après une bonne première partie de saison au Maritimo (7 buts en 13 matches de championnat) et une première sélection avec le Portugal (4 capes pour un but au total), il pensait enfin tenir l’opportunité rêvée en signant à Benfica.

Seulement, son aventure à Lisbonne tournera court. Après trois apparitions en Liga Sagres, le natif de Kinshasa a rapidement compris qu’il ne parviendrait pas à ses fins au Estadio da Luz. Il essaiera de rebondir à l’occasion d’un prêt à Bolton lors de la deuxième partie de la saison dernière. Sans succès (6 apparitions en Premier League). À nouveau prêté cet été à Kayserispor en Turquie, l’ancien Nantais semble enfin avoir trouvé chaussure à son pied. Avec 10 buts en 11 apparitions en Süper Lig depuis le début de l’exercice, le meilleur buteur du championnat permet à son club d’occuper la 5e place du championnat. Possédant une option d’achat, son nouveau club souhaite l’enrôler définitivement dès à présent, mais tente par tous les moyens de négocier l’indemnité de transfert à la baisse, selon le quotidien sportif portugais Record.

Une situation délicate qui pourrait bien finir par irriter Benfica. D’ailleurs, la publication lusitanienne révèle que les cadors du championnat turc, à savoir Galatasaray et Besiktas, entendent profiter de ces contretemps pour venir souffler la nouvelle vedette sur le fil. Plus puissant financièrement, ils n’auraient en effet aucun mal à s’aligner sur le montant exigé par le club lisboète. Ce retour au premier plan étonnant d’Ariza Makukula vient une nouvelle fois rappeler qu’il y a une vie après la Ligue 1.