20 Décembre 2006 : Un mercato bloqué pour l'OM et le PSG

Malgré un début de saison bien différent, Marseille (7ème) et Paris (15ème) se retrouvent dans une situation similaire à quelques jours du marché des transferts hivernal. En effet, les deux rivaux, qui auraient bien besoin de recruter cet hiver, se retrouvent bloqués du fait de l’incertitude de leurs avenirs respectifs.

Tout d’abord concernant le Paris Saint-Germain, le maintien de Guy Lacombe n’est pas certain, des rumeurs de plus en plus pressantes annonçant son départ de manière imminente. Alain Cayzac n’a pas encore statué de façon ferme et définitive sur l’ancien sochalien mais de nombreuses pistes seraient à l’étude dont notamment celles menant à Sven Goran Ericsonn et à Abel Braga, récent vaiqueur du championnat du Monde des clubs face au Barça avec l’Internacional Porto Alegre.

Il paraît donc logique que Paris ne bouge que très peu pour le moment sur le marché des transferts étant donné l’incertitude quant à l’identité de l’entraîneur qui aura les rennes de l’équipe début 2007.

Concernant l’OM, son activité est également limité lors de ce mercato mais pour d’autres raisons. Robert Louis-Dreyfus, touché par des problèmes judicaires mais aussi de santé, aurait finalement décidé de vendre le club.

Alors que les noms des potentiels repreneurs défilent depuis plusieurs jours, c’est l’ensemble du staff olympien qui est plongé dans l’incertitude. En effet, l’indentité du noubeau président, si la vente venait à se conclure, serait déterminente quant à la politique sportive et financière du champion d’Europe 1993. Dans une telle situation, il paraît inenvisageable pour Marseille de faire le moindre investissement cet hiver et devra se contenter de quelques prêts ou joueurs libres, sauf si l’ancien président d’Adidas décide d’accélérer les évennements et ainsi éviter une seconde partie de saison sous le signe du doute. Une chose est certaine, RLD ne sortira pas le moindre euro au mois de janvier si la vente de l’Olympique de Marseille est programmée dans un avenir proche, cela constituerait pour lui une petre sèche...

Paris et Marseille pourraient donc comme l’été dernier prendre un retard qui complique singulièrement les choses à une période où les bonnes affaires sont rares et où les premiers arrivés ont souvent les meilleurs chances de faire un bon coup...